Sommaire | Chap. 6 | 131. Les vertus de la salutation et l'injonction de saluer
845. 'Abdullah ibn 'Amr ibn al-'As rapporte : Un homme interrogea le Prophète 
: « Quel est le meilleur Islam ? » Le Prophète répondit : « C'est de donner à manger et de saluer ceux que tu connais comme ceux que tu ne connais pas. » [Bukhari et Muslim]
846. Selon Abu Hurayra, le Prophète a dit : Lorsque Dieu a créé Adam, Il lui dit : « Va donc saluer ceux-là (il s'agissait d'un groupe d'anges qui étaient assis) et écoute attentivement leur salutation car ce sera ta salutation et celle de ta descendance. » Adam leur dit : « Paix et salut sur vous ! » (Assalamu 'alaykum) Ils lui répondirent : « Paix et salut sur vous ainsi que la miséricorde de Dieu ! » (As-salamu 'alaykum wa rahmatu Lah) Ils ajoutèrent : « ainsi que la miséricorde de Dieu ! » [Bukhari et Muslim]
847. Aba 'Umara Sara' ibn 'Azib rapporte : « Le Prophète nous a ordonné d'observer sept préceptes : rendre visite aux malades, suivre les cortèges funéraires, dire à celui qui éternue : « Que Dieu te fasse miséricorde ! », secourir le faible, porter secours à l'opprimé, saluer (nos frères) et de considérer véridiques les propos de celui qui jure. » [Bukhari et Muslim]
848. Selon Abu Hurayra, le Prophète a dit : « Vous n'entrerez pas au Paradis tant que vous n'aurez pas la foi. Et vous n'aurez pas la foi tant que vous ne vous aimerez pas les uns les autres. Vous indiquerais-je une action qui si vous la mettez en pratique, suscitera votre amour mutuel ? Saluez-vous les uns les autres. » [Muslim]
849. Salon Abu Yusuf 'Abdullah ibn Salam, le Prophète a dit : « O gens! Saluez-vous les uns les autres, offrez à manger, préservez les liens du sang et priez tandis que les gens dorment ; vous entrerez au Paradis en toute tranquillité. » (Tirmidhi)
850. Tufayl ibn Ubayy ibn Ka'b rapporte : Je me rendais régulièrement chez 'Abdullah ibn 'Omar pour l'accompagner au marché. Dès que nous arrivions, 'Abdullah ibn 'Omar s'attachait à saluer toute personne se trouvant sur son passage, qu'il s'agisse d'un vendeur de camelote, d'un particulier vendant quelque objet, d'un pauvre ou de quiconque. Un jour, alors que j'entrais chez lui, il me demanda de l'accompagner au marché. Je lui dis alors : « Que vas-tu donc faire au marché alors que tu ne vends pas, tu ne t'enquiers pas non plus des prix, tu ne marchandes point et tu ne prends part à aucune des réunions qui ont lieu au marché ? Assieds-toi donc et parlons un peu! » Il me dit alors : « Toi qui as du ventre - Tufayl était effectivement ventripotent -, nous nous y rendons uniquement pour saluer ceux que nous rencontrons. » (Malik)
