Sommaire | Chap. 15 | 304. L'interdiction de consulter les augures
1674. Selon Anas 
, le Prophète 
a dit : « Il n'y a ni contagion ni augure mais le bon présage m'est agréable. » Ils [les Compagnons] demandèrent : « Et en quoi consiste-t-il ? » - « C'est une bonne parole, répondit le Prophète. » [Bukhari et Muslim]
Ce qu'il faut retenir :
- Il est recommandé de prononcer des paroles avenantes au malade afin de lui donner espoir en une éventuelle guérison.
1675. Selon Ibn 'Omar , le Prophète a dit : « Il n'y a ni contagion ni augure. Mais si l'on devait mal augurer de quelque chose, ce serait de sa maison, de sa femme et de son cheval. » [Bukhari et Muslim]
Ce qu'il faut retenir :
- Hakim rapporte ces propos du Prophète ; « Il y a trois choses qui font partie intégrante du malheur ; la femme qui te fait du tort et qui rient des propos malveillants à ton égard, la monture fougueuse qui, si tu la fouettes, t'épuise et, si tu la laisses, ne te permet pas de rejoindre tes compagnons, et enfin, une maison trop étroite." Ce hadith permet ainsi d'éclaircir la parole du Prophète ci-dessus.
1676. Bourayda rapporte : « le Prophète ne consultait pas les augures. » (Abou Dawud)
1677. 'Orwa Ibn 'Amir rapporte : « On évoqua la consultation des augures en présence du Prophète qui déclara : « Le meilleur augure est de rester optimiste. Le musulman ne se laisse pas détourner [de ce qu'il comptait faire] par un mauvais présage. Lorsque vous voyez quelque chose qui vous déplaît, dites : "Ô Seigneur, nul autre que Toi n'apporte le bien et nul autre que Toi ne chasse le mal. Il n'est de force ni de puissance si ce n'est par Toi." » (Abou Dawud)
