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Othman ibn Madhoun

 

Dans l'échelle des convertis de la première heure, Othman b. Madhoun occupe la quatorzième place. Il fut aussi le premier mouhajir à décéder à Médine et le premier musulman à être inhumé dans le cimetière d'al-Baqi. En outre, dès sa conversion à l'Islam, il mena une vie d'ascète jusqu'à sa mort.

* * *

Il était donc parmi les premiers musulmans qui allaient trouver clandestinement le Prophète en ce temps-là où l'Islam faisait ses premiers pas. Et comme ses compagnons, il subit aussi l'oppression des polythéistes de Qouraych. L'oppresion se faisant par la suite plus dure, le Prophète ordonna à ses compagnons d'aller se réfugier en Abyssinie. Othman fut alors l'émir du premier groupe des émigrés. Son fils as-Sâib faisait partie de ce groupe.

Dans ce pays africain et chrétien, les musulmans réfugiés purent, dans l'attente d'un prochain retour, se consacrer à leurs rites religieux en toute liberté. Puis, un jour, voilà la nouvelle qui leur parvint de la Mecque, disant que les Qouraychites s'étaient convertis et s'étaient prosternés avec le Messager , en signe de soumission à Dieu tout-puissant. Ils prirent leurs affaires et partirent à la Mecque. Arrivés aux environs de la cité, ils se rendirent compte de la fausseté de la nouvelle.

Rebrousser chemin ne leur était pas alors possible, puisque les polythéistes mecquois étaient au courant de leur arrivée. Chacun dut chercher une protection, une pratique courante de l'époque. Quelques-uns d'entre eux purent trouver des protecteurs. Celui de Othman b. Madhoun était al-Walid b. al-Moughira, Othman put ainsi entrer à la Mecque et y circuler librement sans être menacé ou subir de violence. Cependant, par la suite, il n'accepta pas sa situation de protégé alors que ses compagnons qui n'avaient pas trouvé de protecteur subissaient les persécutions et les tortures.

Il alla alors trouver al-Moughira b. al-Walid, pour lui signifier qu'il refusait sa protection. Quand Othman b. Madhoun vit les compagnons du Messager qui subissaient les épreuves, alors que lui allait et venait en sécurité grâce à la protection d'al-Walid b. al-Moughira, il se dit : « Par Dieu! ma liberté de circuler en sécurité grâce à la protection d'un partisan du polythéisme pendant que mes compagnons, qui sont des adeptes de ma religion, subissent le mal et les épreuves, ma liberte traduit en réalité une grande faiblesse en moi-même. »

Puis, il alla trouver al-Walid b. al-Moughira et lui dit : « Ô Abdchams, ta protection est arrivée à sa fin, alors je te la remets. Pourquoi, fils de mon frère ? dit al-Moughira, est-ce que quelq'un de mon peuple t'a fait du mal ? Non, dit Othman, mais je me contente de la protection de Dieu... Allons donc à la Mosquée, et reprends ta protection publiquement comme tu me l'as donnée publiquement. » Tous deux allèrent à la Mosquée, et là, al-Walid dit : « Voilà Othman! il vient me remettre la protection que je lui ai accordée! »

Othman confirma la chose, en ces termes : « Il dit la vérité! Et puis, je l'ai trouvé fidèle et généreux de sa protection. Mais, j'ai aimé ne pas être protégé par quelqu'un d'autre que Dieu! » Après quoi, Othman se retira et alla prendre place dans une réunion de Qouraychites qui étaient en train d'écouter le poète Labid b. Rabiâ. Quand celui-ci dit le vers : "En dehors de Dieu, toute chose est futile", Othman confirma. Mais, quand l'autre dit le vers "Quant à tout bien-être, il est périssable", Othman dit : « Tu mens. Le bien-être du jardin est impérissable. »

Labid dit alors : « Notables de Qouraych, celui-là qui est assis ne reçoit pas de correction. Depuis quand cela arrive-t-il parmi vous ? C'est un stupide qui s'est séparé de notre religion, dit un présent, n'attache pas d'importance à ce qu'il dit. »

Othman b. Madhoun répondit à l'homme si bien que la situation se dégrada entre eux. Le polythéiste se leva et frappa Othman à l'oeil. Al-Walid b. al-Moughira qui voyait ce qui arrivait à Othman lui dit : « Ton oeil était bien à l'abri de cela; tu avais ma garantie qui te protégeait... - Par Dieu, dit Othman, mon oeil intact brûle d'envie d'être touché comme l'autre, en vue de Dieu. Et puis, ô Abou Abd-chams, je suis sous la protection de quelqu'un qui est plus puissant et plus capable que toi. Allons, fils de mon frère, dit al-Moughira, si tu veux, accepte de nouveau ma protection. Non, refusa Othman b. Madhoun. »

Après cette réponse limpide et ferme, Othman se retira en sachant bien qu'il allait de nouveau à la rencontre des mauvais traitements. Ainsi était-il redevenu l'égal des ces compagnons qui n'avaient pas trouvé de protection...

* * *

Par la suite, Othman émigra à Médine, loin des tortionnaires qouraychites, tels que Abou Jahl, Abou Lahab, Outba, ou son cousin Omaya b. Khalaf. Dans cette cité, il s'adonna avec ferveur à l'adoration de Dieu et mena une vie d'abstinent. Il ne s'habillait que d'un vêtement râpé, ne se nourrissait que pour dominer sa faim, fuyait le plaisir charnel. Une fois alors qu'il se trouvait à la mosquée, habillé d'un vêtement raccomodé, il entendit ce hadith du Prophète . Celui-ci dit aux musulmans présents : « Que dites-vous du jour où chacun de vous s'en ira dans un habit et reviendra dans un autre, qu'on posera devant lui une écuelle (de nourriture) et qu'on lèvera une autre, et que vous revêtirez vos maisons comme est revêtue la Kaâba ? Ô Messager de Dieu, dirent-ils, nous aimons bien que cela arrive, de sorte que nous profiterons de la prospérité. - Cela arrivera. Mais en ce jour-ci, vous êtes mieux qu'en ce jour-là, leur dit-il. »

Ce hadith encouragea davantage Othman dans la voie de l'ascétisme. Mais, quand le Messager entendit qu'Othman n'assumait pas ses devoirs d'époux, il l'appela et lui dit : « Ta femme a un droit sur toi. »

* * *

Enfin, Othman était très estimé par le Prophète . Au moment de mourir, le Prophète était prêt de lui, les larmes aux yeux. Il lui avait dit : « Que Dieu t'accorde miséricorde, Abou as-Sâib. Tu sors de l'ici-bas, sans que tu aies rien touché d'elle... »


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