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Le Sacrifice de Jésus

 

10.1 D’après l’auteur :

A l’instar de tous les Chrétiens, M. Zerbo croit que Jésus s’est sacrifié pour le salut des hommes.

A ce propos, il dit : « C’est pourquoi Jésus s’est sacrifié pour pouvoir intercéder valablement auprès de Dieu. »
  
Jean 14.6 : « Jésus dit (à Thomas) : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par Moi. »

Actes 4.12 : « Le salut ne se trouve en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » L’auteur cite (page 12) les versets du Coran (s37, v102-107) relatifs au sacrifice du fils d’Abraham, en ajoutant le nom d’Isaac entre parenthèses : « O, mon père, lui dit son fils (Isaac), exécute ce qui t’est ordonné... »

M. Zerbo affirme que la délivrance d’Isaac « est une préfiguration de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ. » Il fait le parallèle entre le sacrifice du bélier qui a permis de sauver la vie à l’enfant d’Abraham et le sacrifice de Jésus qui nous permet d’avoir la vie éternelle.

Enfin, il exhorte ses interlocuteurs à accepter « Jésus comme Abraham accepta le bélier de Dieu. Si Abraham avait refusé ce mouton, qui allait mourir ? De même, si nous refusons Jésus qui est l’Agneau de Dieu, qui mourra ? »

10. 2 Réplique :

Quel rapport y a-t-il entre un bélier et un être humain ?

Le bélier a été créé pour être tué et consommé, tandis que l’être humain n’a pas été créé pour cela ! Pourquoi Abraham n’a-t-il pas sacrifié son fils si cela était permis ?

Est-il possible à la raison humaine de concevoir un homme-Dieu, partie constituante d’une trinité, cloué sur la croix afin de servir de sacrifice expiatoire d’un péché très lointain qu’il n’a pas commis ?

Est-il logique d’admettre le sacrifice d’un homme pour un péché commis par un autre homme depuis plusieurs milliers de siècles ?

Est-il rationnellement admissible que le salut des humains dépende de la seule croyance à ces absurdités lamentables ? Dieu a-t-il besoin de sacrifier Son Messager ou selon les Chrétiens, ‘‘Son fils’’ pour le salut des hommes ?

Dieu n’est-Il pas capable de pardonner aux hommes, de leur accorder la vie éternelle autrement que par ce sacrifice ?

La réponse est certainement OUI.

Cette théorie est l’un des meilleurs exploits de Satan depuis que le monde est monde. Pour guérir les Juifs, Dieu a sacrifié un fil d’airain, pas même un serpent vrai ; comment peut-on admettre qu’Il accepte le sacrifice d’un être humain et surtout son Messager bien-aimé ? C’est absurde !

Qui peut accepter un prétendu salut que l’on n’obtient que par le sacrifice d’un être innocent ? Comment voulez-vous que Dieu qui n’accepte pas l’injustice, fut-ce contre un insecte, la pratique contre Jésus. Il s’agit d’une fausse croyance qui conduit tout droit en Enfer et avec, sans aucun doute, l’approbation de Jésus lui-même.

Tous les sacrifices mentionnés dans la Bible sont des sacrifices d’animaux. Il n’y a pas un seul sacrifice humain. Dieu n’accepte pas l’effusion du sang humain ; c’est pourquoi le fils d’Abraham fut remplacé par un bélier. Si le sang de Jésus n’a pas été versé, comme il est précisé dans le Coran, c’est parce que, d’une part, Dieu n’a pas voulu que Son Messager fût injustement tué et, d’autre part, le sang d’un homme, fut-ce Jésus lui-même, ne saurait être un moyen de purification de « tout péché. »

Il s’agit là de théories humaines qui ont été démenties par le Coran. Il y a des péchés que Dieu pardonne sans le moindre sacrifice. De même qu’il y a des péchés impardonnables même au prix de mille sacrifices. Les prophètes de l’Ancien Testament n’ont jamais prédit le sacrifice de Jésus ; bien au contraire, ils ont prédit sa délivrance des mains des ennemis.

C’est ce qui ressort des invocations de détresse élevées par Jésus dans le psaume 22 et dans d’autres endroits et tout indique que Dieu l’a exaucé et délivré. Une délivrance qui serait intervenue après la crucifixion et la mort n’en est pas une. On peut appeler délivrance celle qui fait échapper la victime au supplice et qui empêche l’ennemi d’atteindre son objectif. « Qu’ils ne disent pas dans leur cœur : Ah ! Voilà ce que nous voulions » Psaume 35.25.

Des assertions comme celle de la crucifixion sont en contradiction non seulement avec le Coran mais avec la Bible elle-même. La vérité est qu’on a comploté contre Jésus et Allah a déjoué leur complot. Il l’a sauvé.

10.2.1 Délivrance de Jésus :

Je tiens à rappeler quelques passages de la Bible concernant la conspiration et la délivrance :

« Les rois de la terre s’insurgent, et les grands conspirent entre eux, contre le Seigneur et contre son Messie : Brisons leurs liens, rejetons leurs entraves. » Psaume 2.2-3

« Ils se sont mis d’accord contre moi, ils conspirent pour m’ôter la vie. » Psaume 31.14

« Tu me feras sortir du filet qu’ils m’ont tendu ; car Tu es mon Protecteur. » Psaume 31.5

« Tu me délivreras, Eternel, Dieu de vérité ! » Psaume 31.6

« Et Tu ne me livreras pas aux mains de l’ennemi, Tu mettras mes pieds au large. » 31.9

« Puisqu’il s’attache à moi, je le libère, je le protégerai car il connaît mon nom. S’il m’appelle, je lui répondrai, je serai avec lui dans la détresse ; je le délivrerai et le glorifierai ; je le comblerai de longs jours et je lui manifesterai mon salut. » Psaume 91.14-16

« Seigneur, j’ai fait appel à toi ; j’ai supplié le Seigneur : Que gagnes-tu à mon sang et à ma descente dans la fosse ? La poussière peut-elle te rendre grâce ? Proclame-t-elle ta fidélité ? Ecoute, Seigneur ! Par pitié ? Seigneur, sois mon aide ! » Psaume 30.9-11

« Au jour du malheur, le SEIGNEUR le délivre, le SEIGNEUR le garde vivant et heureux sur la terre. Ne le livre pas à la voracité de ses ennemis. » Psaume 41.2,3

« Le SEIGNEUR a brisé le plan des nations, Il a anéanti les desseins des peuples. Le plan du SEIGNEUR subsiste toujours. » Psaume 33.10,11

« Mes ennemis, qui battent en retraite, trébuchent et périssent devant toi, car tu as défendu mon droit et ma cause ; tu t’es assis sur ton Trône. Tu as menacé des nations, fait périr l’infidèle. » Psaume 9.4-6 « Dieu, je suis tenu par mes vœux : j’accomplis pour toi les sacrifices de louange. Car tu m’as délivré de la mort. » Psaume 56.10-14

« Maintenant je le sais : le SEIGNEUR donne la victoire à son messie : Il lui répond de son sanctuaire céleste, par les prouesses victorieuses de sa droite... Eux, ils plient, ils tombent, et nous, debout, nous résistons » 20.7-9

« Ils ont projeté du mal contre toi, ils ont conçu de mauvais desseins, mais ils seront impuissants. » Psaume 21.9-12

« Quand j’étais assiégé, j’ai appelé le SEIGNEUR ; LE SEIGNEUR m’a répondu en me mettant au large. Le SEIGNEUR est pour moi, il me vient en renfort, et je toise mes ennemis... Non, je ne mourrai pas, je vivrai pour raconter les œuvres du SEIGNEUR... C’est lui qui m’a sauvé... il ne m’a pas livré à la mort. Je te loue parce que tu m’as exaucé, parce que tu m’as sauvé. » Psaume 118.5-21 « Il chargera ses anges de te garder en tous tes chemins. Ils te porteront dans leurs bras.... Puisqu’il s’attache à moi, je le libère. » Psaume 91.11-14 « Je fais appel à Dieu, le Très haut, au Dieu qui fera tout pour moi, que des cieux, il m’envoie le salut ! » Psaume 57.3,4 « Car il me dissimule dans son abri au jour du malheur ; il me cache au secret de sa tente, il m’élève sur une roche. » Psaume 27.5 « Tu ne m’as pas livré aux mains d’un ennemi, tu m’as remis sur pied, tu m’as donné du large... Béni soit le SEIGNEUR, car sa fidélité a fait pour moi un miracle dans une ville retranchée. Et moi, désemparé, je disais : ‘je suis exclu de ta vue’. Mais tu as entendu ma voix suppliante quand j’ai crié vers toi. » Psaume 31.9, 22-23.

« C’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété... » Hébreux 5.7 Ces prophéties sont en parfaite concordance avec la réalité et avec les énoncés du Coran. Jésus invoque Dieu et Dieu répond à son appel ; Il fit échouer le plan des comploteurs et mit sa vie hors de tout danger.

10.2.2 Jésus n’a pas parlé de sa mort mais de son Ascension au ciel :

1° Dieu informa Jésus qu’Il allait l’élever vers Lui (s3, v55. Jésus en fit part à ses disciples et à la foule, mais celle-ci avait du mal à comprendre : « Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi » « en parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir. La foule lui répondit : Nous avons appris par la Loi que le Christ demeure éternellement ; comment donc dis-tu : il faut que le fils de l’homme soit élevé ? Qui est ce fils de l’homme ? » Jean 12.32-34

Il est bien évident que Jésus leur a annoncé l’approche de son élévation, mais la foule n’a pas compris ; elle n’a pas pu imaginer le déroulement de cet événement sans passer par la mort, d’où leur étonnement : Comment se fait-il que le fils de l’homme soit élevé, alors que nous avons appris par la loi que le Christ demeure éternellement ? Cela prouve également que le passage « il disait cela pour signifier de quelle mort il devait mourir » n’est pas de Jésus. C’est un commentaire qui a été ajouté à la parole de Jésus.

La parole de Jésus, qui est placée entre guillemets dans les commentaires, n’inclut pas cette phrase : «  en parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir. »

Cela relève d’une addition ou d’une incompréhension de la parole de Jésus, parce que cela ne cadre pas avec le texte. Jésus leur parlait de son élévation ; eux, lui parlaient de la mort, alors qu’il n’était pas question de mort et c’est pourquoi la prétendue façon de mourir n’est pas précisée. Par ailleurs, Jésus a dit aux Juifs : « si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. » Jn 8.52

Or ; comment se fait-il que celui qui garde la parole de Jésus ne verra jamais la mort, et Jésus lui-même aurait vu la mort ?

2° Jésus Christ se présenta sain et sauf à Marie de Magdala. A première vue, elle pensait que c’était le jardinier ; il était donc déguisé puisqu’elle n’a pu le reconnaître qu’à sa voix.

S’il était déguisé c’est qu’il avait peur des juifs, et sa crainte s’explique par le fait qu’il n’était pas mort. Car s’il était mort et ressuscité, il n’aurait pas eu peur, sachant d’une part qu’on ne meurt qu’une seule fois et d’autre part -Et Jésus lui-même l’a dit-, les corps ressuscités seront des esprits.

Ensuite, Jésus dit à Marie de Magdala : « Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon père... » Jean 20.14-17 Cela signifie qu’il n’avait pas subi la mort.

3° Quand Jésus entra dans le cénacle où se trouvaient les disciples, les portes étaient fermées à cause de la crainte qu’ils avaient des Juifs. Pourquoi cette crainte ? Parce qu’ils savaient que les Juifs étaient toujours à la recherche de Jésus et que les disciples étaient accusés de l’avoir caché. Les Juifs continuaient à le rechercher parce qu’ils savaient qu’ils avaient crucifié une autre personne et non Jésus.

Si Jésus était mort, et même ressuscité, il n’y aurait ni poursuite contre lui ni crainte de qui que ce soit. On ne poursuit pas quelqu’un déjà mort. Après que Jésus s’est présenté au milieu d’eux et leur dit : « La Paix soit avec vous ! Et quand il leur dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent dans la joie en voyant le Seigneur. » Jean 20.19,20.

Pour ceux d’entre eux qui étaient dans la confusion, n’ayant pas assisté à son élévation, « il leur montra ses mains et son côté » Jean 20.20

Pourquoi leur montra-t-il ses mains si ce n’est pour leur prouver qu’il n’a pas été crucifié ? S’il était mort et ressuscité, il n’avait pas à leur montrer ses mains, puisque les traces de la crucifixion sont censées disparaître après la résurrection.

Il ne pouvait pas être ressuscité avec des mains et des pieds percés, c’est inconcevable. On ressuscite avec un corps nouveau. Le fait d’avoir tenu à leur montrer ses mains, c’est pour contrer la rumeur de la crucifixion qui fut largement répandue à cette occasion.

Thomas qui était convaincu que Jésus a été crucifié, persistait dans l’incrédulité affirmant : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point. » Jean 20.25

Huit jours après, Jésus se présenta une deuxième fois à ses disciples quand Thomas se trouvait avec eux. Il s’adressa directement à Thomas, lui disant : Toi qui ne veux pas croire, avance ici ton doigt et regarde mes mains ; « avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois... » Jean 20.27

Jésus disait à Thomas : viens, regarde mes mains, touche. Cela sous-entend et implique qu’il n’a pas subi la mort, qu’il n’a pas été crucifié, qu’il n’y avait aucune trace dans son corps. C’est bien cela que Jésus voulait démontrer et expliquer à Thomas.

Le fait que Jésus ait mangé avec eux est une autre manière de démontrer aux sceptiques qu’il n’avait rien subi d’extraordinaire, ni crucifixion ni résurrection, qu’il était le même Jésus qui mangeait et qui buvait.

4° Il est important de souligner cette phrase de Matthieu sur la fuite des disciples au moment de l’arrestation de celui qu’on croyait Jésus : « Alors tous les disciples l’abandonnèrent, et prirent la fuite. » Mt 26.56

Si c’était Jésus qu’on avait arrêté, les disciples ne l’auraient pas abandonné et ils n’auraient pas pris la fuite. Les disciples n’étaient pas si lâches au point de commettre une telle ignominie ; fuir et abandonner l’être le plus cher, est indigne des disciples.

S’ils l’avaient fait, c’est parce que la personne arrêtée était autre que Jésus. C’était vraisemblablement une personne qui n’avait pas le soutien des apôtres. Jésus a été élevé au ciel en leur présence. Il leur a déjà annoncé cet événement en ces termes : « Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. » Jn 12.32

En effet, Jésus n’a pas été tué, on a appréhendé et crucifié un autre à sa place, probablement Juda l’Iscariot, celui qui a vendu Jésus aux autorités romaines. Jésus n’a été ni arrêté ni crucifié. M. Zerbo sait parfaitement que le Coran est formel sur ce point : « Ils ne l’ont ni tué ni crucifié ; mais ce n’était qu’un faux-semblant ! Et ceux qui sont en désaccord à son sujet restent dans le doute ; ils n’en ont pas une connaissance certaine, ils ne font que suivre des conjectures et ils ne l’ont certainement pas tué. » s4, v157

10.2.3 Qui a été crucifié à la place de Jésus ?

Dès que Judas eut dévoilé le lieu où Jésus s’était réfugié, alors les soldats allèrent encercler cet endroit ; c’était au cours de la nuit, dans une maison au jardin de Gethsémani.

C’est juste à ce moment que se produit un miracle : Des Anges sauvèrent Jésus par une lucarne et l’emmenèrent au ciel ; et Dieu jeta la ressemblance de Jésus sur un de ses disciples du nom de Serges.

Ce dernier avait, semble-t-il à la demande de Jésus qui lui avait promis une place à ses côtés au Paradis, accepté de prendre sa ressemblance et de se sacrifier pour lui . On captura donc Serges, croyant que c’était Jésus. Certains disent que c’est Judas qui fut capturé et crucifié (Allah sait mieux). Curieusement, le doute envahit les soldats et le gouverneur au sujet de l’identité du personnage arrêté.

Pilate l’interrogea : es-tu Jésus ? Es-tu le roi des Juifs ? Il doutait tant de son identité que de sa culpabilité. Pilate déclara à la foule : « Mais quel mal a-t-il fait ? C’est alors que le gouverneur, voyant qu’il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l’eau, se lava les mains en présence de la foule, et dit : Je suis innocent du sang de ce juste. » Mt 27.23, 24 ; Luc 23.4, 14 ; Jn 18.39 ; 19.6

Selon une autre version, c’est Judas qui fut capturé et crucifié. Dieu ayant jeté sur ce dernier et à cause de sa trahison la ressemblance de Jésus. C’est pourquoi, il s’écria sur la croix : Eloï, Eloï, lama sabaqtani ! Si en araméen cela signifie : ‘‘Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?’’ En arabe, ce terme signifie : Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m’as-tu teinté, pourquoi m’as-tu, coloré, transformé ?

Il y a donc une parfaite relation entre le mot ‘‘ sabaqtani’’ et la ressemblance de Jésus appliquée à Judas. N’est-ce pas là un miracle linguistique du Saint Coran ?

En tous cas, le Coran nous a habitués à ce genre de miracle.

On découvrit, il y a quelques années, le squelette d’un crucifié datant de l’époque de Jésus Christ. Les inscriptions gravées sur la paroi du coffre indiquaient que le corps du crucifié n’était pas celui de Jésus.

Cette découverte a inspiré la réalisation d’un film par Antonio Banderas et Olivia Williams. Ce film, titré ‘‘THE BODY’’ (le Corps), traduit l’esprit de l’Eglise qui voulait à la fois prouver une chose et son contraire. Elle tentait d’accréditer l’idée que le corps du crucifié était celui de Jésus et ce pour contrer le Coran. Mais elle réalisa en même temps que cette thèse va à l’encontre du dogme de la résurrection. Ce fut alors un dilemme ! On a tenté tout au long du film de démontrer que le corps était celui de Jésus. Mais certains éléments avaient manifestement prouvé que cela n’était pas possible.

Ce n’est qu’à la fin du film qu’on a commencé à reconnaître que ce corps n’était pas celui de Jésus, et ce après avoir tenté d’inculquer l’opinion contraire. S’il y a une scène qui mérite d’être rapportée, c’est celle au cours de laquelle un médecin légiste examine les ossements et proclame les résultats. A l’aide d’une lampe de poche, le médecin découvre en quelques petites minutes que le mort a été crucifié, qu’il avait coiffé une couronne d’épines, qu’il avait été percé par une lance et qu’il devait être charpentier ! C’est le comble du ridicule !

Il semble que la découverte remonte au mois de juin 1968, mais l’écho ne nous est parvenu que dix huit ans après.

J’ai écrit à ce sujet aux autorités israéliennes directement et sous couvert de l’UNESCO mais aucune suite n’a été donnée à ma demande. Lors des fouilles archéologiques au Nord de Jérusalem, les Bulldozers mirent à nu des tombes datant du premier siècle avant Jésus Christ au premier siècle après Jésus Christ ; le département israélien de l’antiquité sollicita l’intervention de l’archéologue grec Vasilius Tzaferis afin de dégager soigneusement ces tombes.

C’est alors que l’archéologue découvrit le squelette d’un homme crucifié, datant de l’époque du Christ. Le squelette est celui d’un homme qui s’appelait Yehohanân fils de Shaggol, et qui avait été crucifié à un âge situé entre 24 et 28 ans.

M.Tzaferis écrivit un article dans le numéro de janvier/février 1985 de la revue Biblical Archaeologie Review (BAR) où il fait les commentaires suivants sur la crucifixion à l’époque de Jésus : « [...] En 1873, un célèbre érudit français, Charles Clermant-Ganneau, rapporta la découverte d’une chambre ou grotte mortuaire sur le Mont des oliviers. Il y avait à l’intérieur quelque trente ossuaires, des caisses rectangulaires en pierre dans lesquelles des restes de squelettes avaient été préservés après la décomposition des corps.[...] Un [ossuaire] portait le nom de ‘Juda’ associé à une croix aux bras d’égale longueur. De plus le nom de ‘Jésus’ apparaissait trois fois, dont deux en rapport avec une croix [...] »

J’estime que l’ossuaire portant le nom de Judas, était effectivement celui de Judas le traître et les deux ossuaires du nom de ‘Jésus’ en rapport avec la croix, sont ceux des deux bandits qu on avait identifié sous le nom de Jésus croyant qu’ils étaient crucifiés avec ce dernier mais en réalité ils étaient crucifiés avec Judas.

Pour preuve, il ne peut y avoir deux ou trois squelettes appartenant à la même personne. Or ces deux squelettes ou ossuaires ne peuvent être que ceux des bandits pour l’identification desquels Jésus a servi de référence. Et la présence du squelette de Judas avec les deux autres ne fait qu’appuyer cette hypothèse, à savoir la crucifixion de Judas à la place du Christ. Et Allah sait mieux.


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