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Le Salut de l’âme

 

14.1 D’après l’auteur :

Il n’y aurait pas de salut sans la croyance à la mort de Jésus sur la croix. « Enfin, la Bible, parole de Dieu offre aux croyants cette précieuse certitude pour le futur : ‘‘Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons enlevés ensemble avec eux ( les croyants en Christ ressuscités) dans les nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur’’ (1 Thessaloniciens 4 :7) »

M. Zerbo affirme que le Coran ne donne aucune assurance du salut (page 23) Il cite comme exemple les versets du Coran ci-après : Sourate 2.183 : « Croyants, le jeûne vous est prescrit comme il a été prescrit aux peuples qui vous ont précédés. Peut-être vous perfectionnerez-vous ? »

Sourate 3.131-132 : « Redoutez le supplice du feu réservé aux insoumis. Soumettez-vous à Dieu et au prophète. Peut-être obtiendrez-vous la Miséricorde de Dieu ? » Sourate 6.13 : « Et ce Livre que nous vous révélons est béni. Suivez-le. Craignez-Dieu. Peut-être obtiendrez-vous Sa bénédiction ? » Sourate 7.8-9 : « Ce jour-là, la pesée sera rigoureuse. Ceux dont le plateau penchera seront parmi les bienheureux. Ceux dont le plateau remontera, ceux-là, leurs âmes seront perdues pour avoir méconnu nos signes. »

« Sur la base de ces versets, le Musulman ne peut pas être sûr du salut de son âme, et ceci, pour au moins trois raisons :
D’abord, il n’a pas vu la balance.
Ensuite, il ne sait pas depuis sa naissance, quel est le bien et quel est le mal qu’il fait,
Enfin, il ne sait pas si ses actes plaisent ou déplaisent à Dieu.
Il faut mourir pour le savoir.
 »

14.2 Réplique :

Tout d’abord, je dois attirer l’attention du lecteur sur l’inexistence du mot ‘‘peut-être’’ dans les versets précités. En effet, comme je l’ai signalé plus haut, le mot ‘‘la’llakum’’ signifie ‘‘afin que’’, ‘‘ pour vous permettre de ’’,

A l’instar de la majorité des Chrétiens, M. Zerbo croit au salut par le sacrifice de Jésus. D’après cette théorie, l’humanité a obtenu par le sang de Jésus le pardon de ses péchés ainsi que la vie éternelle.

En effet, on ne peut aborder ce thème sans évoquer certains concepts tels que le pêché originel, la crucifixion, la rédemption, etc. Ces doctrines sont complètement étrangères à « la religion primitive du Christ »

L’idée selon laquelle Jésus se serait sacrifié pour l’expiation du péché, le salut des humains ou la vie éternelle de ceux qui croient en lui, est dénuée de tout fondement.

Jésus n’a pas parlé de la rédemption pour avoir la vie éternelle. Bien au contraire, il a dit que chacun sera jugé selon sa parole et selon ses actes :

« C’est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Evangile, Dieu jugera par Jésus Christ les actions secrètes des hommes. » Rm 2.16 « Car par tes paroles tu seras justifié et par tes paroles tu seras condamné. » Mt 12.37 « Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car je n’ai point parlé de moi-même ; mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. » Jn 12.48-50 « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. « Jn 5.24 « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » Jn 17.3 « C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. » Jn 6.65 Ces versets sont clairs. Jésus n’a nullement dit que sa mort est la rançon de la vie éternelle ; celle-ci sera donnée, d’après Jésus, à celui qui écoutera ses paroles qui sont celles de Dieu qui l’a envoyé.

Pour preuve, Jésus avait horreur de la mort. Comment se fait-il qu’il déteste quelque chose qui conditionne le salut de l’humanité et la vie éternelle ? Il dit aux Juifs :

« Je sais que vous êtes la postérité d’Abraham ; mais vous cherchez à me faire mourir [...] Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu... Vous avez pour père le Diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père » Jn 8.37-44

Jésus s’en prend à ceux qui voulaient sa mort en les qualifiant de fils du Diable. Il est certain qu’il n’aurait pas réagi ainsi si sa mort avait un quelconque rapport avec le salut ou la rédemption.

Même si, pour le besoin de l’argumentation, on admet la mort de Jésus, il est absolument insensé de croire que cette mort ait pour but le rachat de l’humanité. Le Christ répugnait la mort et il voulait à tout prix l’éviter ; il avait prié Dieu de l’éloigner de cette coupe ; il s’est lamenté sur la croix et cette attitude n’est pas digne d’un Messie dont la mort aurait une finalité salvatrice :

« Il leur dit alors : Mon âme est triste jusqu’à la mort ; restez ici, et veillez avec moi. Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi : Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! » Mt 26.38,39 ; Lc 22.42

« Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : Eli, Eli, lama sabaqtani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Mt 27. 46,47 ; Mc 15.34-35

L’assertion que la mort du Christ sur la croix est l’expiation du péché est absurde, car par ce mot « péché » les Chrétiens entendent le péché originel, commis par Adam, et non les péchés commis par ses descendants, et il est injuste de considérer ces derniers comme punissables pour ce péché originel : les fils ne sauraient être responsables des fautes de leurs pères et vice versa, cela est contraire à l’équité. Ez 18.20

Le péché originel est un cinglant désaveu de la justice divine.

Cette théorie est absolument fausse car : 1°) Le péché originel commis par Adam lui a été pardonné. « Puis Adam reçut de son Seigneur des paroles, et Allah agréa son repentir car c’est Lui certes qui revient sans cesse vers le pécheur repentant ; Il est Miséricordieux. » s2, v37

2°) Il est injuste que les descendants d’Adam soient punissables pour ce péché originel. Les fils ne sauraient être responsables des fautes de leurs pères et les pères ne peuvent répondre des fautes de leurs fils, cela est contraire au bon sens et à l’équité :

« Le fils ne portera pas l’iniquité de son père et le père ne portera pas l’iniquité de son fils. La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. Si le méchant revient de tous les péchés qu’il a commis, s’il observe toutes mes lois et pratique la droiture et la justice, il vivra, il ne mourra pas. » Ezéchiel 18.20-21

« On ne fera point mourir les pères pour les enfants, et l’on ne fera point mourir les enfants pour les pères ; on fera mourir chacun pour son péché. » Dt.24.16

« L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. » Ez 18.4

« L’homme qui est juste, qui pratique la droiture et la justice, qui ne mange pas sur les montagnes et ne lève pas les yeux vers les idoles de la maison d’Israël, qui ne déshonore pas la femme de son prochain et ne s’approche pas d’une femme pendant son impureté, qui n’opprime personne, qui rend au débiteur son gage, qui ne commet point de rapines, qui donne son pain à celui qui a faim et couvre d’un vêtement celui qui est nu, qui ne prête pas à intérêt et ne tire point d’usure, qui détourne sa main de l’iniquité et juge selon la vérité entre un homme et un autre, qui suit mes lois et observe mes ordonnances en agissant avec fidélité,--celui-là est juste, il vivra, dit le Seigneur, l’Eternel » Ez 18.5-9

« Vous dites : Pourquoi le fils ne porte-t-il pas l’iniquité de son père ? C’est que le fils a agi selon la droiture et la justice, c’est qu’il a observé et mis en pratique toutes mes lois ; il vivra. L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. Le fils ne portera pas l’iniquité de son père, et le père ne portera pas l’iniquité de son fils. La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. « Ez 18.19, 20

« Au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée. Car par tes paroles, tu seras justifié, et par tes paroles, tu seras condamné. » Mt 12.36-37

Le Coran dit : « Quiconque prend le droit chemin ne le prend que pour lui-même et quiconque s’égare, ne s’égare qu’à son propre détriment. Et nul ne portera le fardeau d’autrui. » s17, v15 ; s10, v108 ; s39, v41 ; s41, v46 ; s45, v15 « Tout individu est l’otage de ce qu’il a acquis. » s74, v38 « Quiconque acquiert un péché ne l’acquiert que contre lui-même. » s4, v111

« Quiconque se guide, c’est pour lui-même qu’il se guide. Et quiconque s’égare... alors dis : ‘‘Je ne suis que l’un des avertisseurs.’’ » s27, v92

Il ressort de ces versets que chacun est personnellement responsable de ses actes ; nul ne doit répondre des fautes de l’autre. Le pardon est l’un des attributs de Dieu. Lui seul a le pouvoir de châtier qui Il veut et de pardonner à qui Il veut.

Celui qui commet un péché se voit exposé au châtiment. Les chrétiens, même les plus fidèles à Jésus, n’échappent pas à cette règle et Jésus ne saurait se substituer à Dieu pour leur pardonner leurs fautes. Ephésiens 5.4-7

3°) Il en est de même pour la vie éternelle qui ne s’obtient que par la Grâce de Dieu. « Cela afin que les gens du Livre sachent qu’ils ne peuvent en rien disposer de la grâce d’Allah et que la grâce est dans la main d’Allah. Il la donne à qui Il veut, et Allah est le Détenteur de la grâce immense. » s57, v29 « Or la vie éternelle c’est qu’ils te connaissent toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. » Jean 17.3

La question du salut des humains ainsi que celle de la vie éternelle liées à la prétendue ‘‘mort de Jésus sur la croix’’ résultent tout simplement d’une incompréhension ou d’une mauvaise interprétation de la parole de Caïphe, le souverain sacrificateur.

14.2.1 D’où vient l’idée du salut :

L’idée du salut trouve son origine dans un banal conseil de Caïphe, membre du Sanhédrin (le tribunal juif) qui a jugé Jésus. Les disciples de Jésus croyaient qu’il était le Messie ; selon la tradition juive, le Messie devait être un roi puissant, qui devrait rétablir le Royaume de David ; cela fit craindre au grand sacrificateur et aux autres dignitaires que la croyance en Jésus comme étant le vrai Messie, ne se propage parmi les Juifs et ne suscite des troubles qui auraient provoqué la colère des Empereurs romains.

Voilà pourquoi Caïphe a dit : « Il est avantageux qu’un seul homme meure pour le peuple. » Une autre version dit : « Il vaut mieux qu’un homme périsse pour toute la nation. » (Jn 18.14). C’est-à-dire qu’il valait mieux faire périr Jésus pour la paix de la nation, pour la tranquillité des gens ; en d’autres termes, il vaut mieux sacrifier un homme que de mettre en péril tout un peuple, il n’a pas voulu dire : pour le salut des âmes et leur affranchissement du péché originel.

Cette question fut évoquée en ces termes au cours de l’assemblée du sanhédrin : « Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent : Que ferons-nous ? Car cet homme fait beaucoup de miracles. Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront détruire et notre ville et notre nation. L’un d’eux, Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année-là, leur dit : Vous n’y entendez rien ; vous ne réfléchissez pas qu’il est de votre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas. » Jn 11.47-51

Cette parole de Caïphe s’est propagée parmi le peuple, puis de fil en aiguille, elle est devenue un sacrifice pour le salut des âmes et leur affranchissement du péché originel, c’est-à-dire un dogme.

En réalité, Jésus n’a pas été tué et il n’a pas été crucifié. Le Coran dit : « Ils ne l’ont ni tué ni crucifié ; il leur est seulement apparu ainsi. » s 4, v157 Ils avaient appréhendé, jugé et crucifié une autre personne qu’ils avaient confondue avec Jésus. Cette personne, vraisemblablement Judas le traître, a été condamnée à la peine de mort pour trouble à l’ordre public, incitation à la révolte, sorcellerie, usurpation de titres de roi des Juifs, de Messie, etc.

Cette espèce de loterie spirituelle qui fait gagner le Paradis sans contrepartie n’existe que chez les naïfs.

Et le purgatoire ? Le purgatoire concerne ceux qui sont déjà sauvés dans le Christ, qui sont donc déjà élus. Comment justifier la purification du purgatoire quand on est déjà purifié par le sacrifice de Jésus ?

14.2.2 le salut dans l’Islam :

En Islam, il n’y a pas que le salut, il y a le salut et la promotion de l’Homme dans la vie éternelle. Car dans le Paradis, il y a des rangs élevés que l’on acquiert grâce aux bonnes œuvres accomplies dans la soumission à Dieu, c’est-à-dire en qualité de Musulman.

« ...Et dans la vie future, il y a des rangs plus élevés et une supériorité plus grande encore. » s17, v21

« Les gens du Paradis apercevront les habitants des demeures situées au-dessus d’eux aussi éloignées que ne l’est pour vous l’étoile brillante qui décline à l’horizon, à l’orient ou à l’occident et cela à cause de la supériorité des uns sur les autres. » hadith rapporté par Abû Sa’îd al-Khudri selon Bukhari et Muslim

En ce qui concerne le pardon des péchés, l’Islam offre à cet effet des occasions et des chances multiples aux Musulmans, outre l’effet de multiplication.

Le coefficient des bonnes actions varie de dix à sept cents, voire davantage, alors que les mauvaises actions ne sont affectées d’aucun coefficient si ce n’est le coefficient un.

La valeur d’une bonne action est augmentée, selon sa nature et les circonstances de son accomplissement, de dix à sept cents fois ou encore davantage, alors qu’une mauvaise action n’est comptée que pour une seule, encore faut-il qu’elle soit concrètement accomplie.

La vie du Musulman est entièrement remplie d’occasions lui permettant de cumuler les bonnes actions et d’obtenir le pardon de ses péchés, y compris le sommeil, la restauration et les rapports sexuels avec son épouse. Ainsi, les invocations, les ablutions, la prière, le jeûne, l’aumône, le pèlerinage aux lieux saints de l’Islam, sont des œuvres à la fois expiatoires et génératrices de bonnes actions (haçanât). Chaque goutte d’eau au cours des ablutions, chaque pas en direction de la mosquée, chaque lettre du Coran lue, chaque propos ou geste courtois envers autrui est une bonne action multipliée selon le coefficient sus-indiqué.

La seule intention d’accomplir une bonne action sans qu’elle soit réalisée est comptée pour une bonne action à part entière ; si elle est accomplie, elle est comptée à raison de dix à sept cents fois sa valeur ou encore davantage.

Si quelqu’un pense à commettre une mauvaise action puis s’en abstient, Dieu lui comptera une bonne action à part entière. S’il la commet, Dieu la lui comptera pour une seule mauvaise action (hadith rapporté par Bukhari et Muslim).

Celui qui atteste qu’il n’y a pas de divinité en dehors de Dieu et que Muhammad est Son Envoyé entrera au paradis. « Celui dont les derniers mots seront : lâ ilâha illa Allah (il n’y a de Dieu qu’Allah), entrera au Paradis. » hadith rapporté par Abû Dawd.

Celui qui commence son repas par la formule ‘‘ Au nom de Dieu’’ et le conclut par ‘‘louange à Dieu’’ se verra pardonné tous ses péchés antérieurs. La contemplation de l’univers et des mystères de la Création est une forme d’adoration entraînant le pardon des péchés.

Chacune des cinq prières efface les péchés commis entre celle-ci et la prière précédente. La prière du vendredi efface les péchés commis entre celle-ci et celle du vendredi précédent. Le mois de Ramadan efface, quant à lui, les péchés commis entre celui-ci et le Ramadan précédent. Le pèlerinage efface tous les péchés commis antérieurement à son accomplissement.

La recherche du savoir est pour le Musulman un moyen d’accès au Paradis.

Toute épreuve subie par un Musulman dans ses biens, sa personne ou sa famille est une occasion à la fois expiatoire et génératrice de bonnes actions.

Ainsi, peut-on comparer l’Islam à une usine de broyage des péchés et de production de bonnes actions ?

« Lorsque le serviteur musulman - ou croyant- fait ses ablutions en commençant par se laver le visage, l’eau ou l’ultime goutte d’eau (dont il se sert pour l’ablution), emporte avec elle tous les péchés commis par les yeux. Lorsqu’il se purifie les bras, l’eau ou l’ultime goutte d’eau (dont il se sert pour les laver) emporte avec elle tous les péchés commis par les mains et lorsqu’il lave enfin les pieds, l’eau ou l’ultime goutte d’eau( dont il se sert pour les laver), emporte avec elle tous les péchés commis par les jambes, si bien qu’à la fin (de son ablution) il est lavé de toutes ses fautes. » Rapporté par Abû Hurayra, recensé par Muslim

Dieu élève le croyant d’un degré et lui enlève une faute chaque fois qu’il se prosterne devant Lui. Au sujet de la prière, le prophète -sur lui la paix et le salut - a dit à ses compagnons : « Si l’un d’entre vous se lavait cinq fois par jour dans un fleuve coulant devant sa porte, pensez-vous qu’il puisse rester (sur son corps) la moindre saleté ? » Ils répondirent : « Il n’en restera pas la moindre trace. » Le prophète poursuivit : « Ce fleuve est comparable aux cinq prières par lesquelles Dieu efface les fautes. » Rapporté par Abû Hurayra, selon Bukhari et Muslim

Une prière dans la mosquée sainte de la Mecque vaut cent mille prières, et dans la mosquée du prophète dix mille prières.

Quant au jeûne, il constitue une occasion d’énorme récompense et de pardon des péchés. Personne, hormis Dieu, ne sait l’ampleur de la récompense du jeûneur. « Quiconque jeûne Ramadan avec foi et sincérité se verra pardonner ses péchés antérieurs. » rapporté par Abû Hurayra, selon Bukhari et Muslim « Le jeûne du jour de Arafat (un jour avant la fête du sacrifice) est expiatoire pour l’année écoulée et l’année à venir. » Hadith rapporté par Qatâda, selon Muslim Un acte d’adoration durant la nuit du destin ( qui a lieu au cours de la dernière décade du mois de Ramadan) équivaut à mille mois (plus de 83 ans) d’adoration et récompensé comme tel.

Le pèlerinage à la Mecque est également un moyen offert au Musulman de se laver de tous les péchés. Il en sort comme il était le jour où sa mère l’avait mis au monde. Chacune des formules : Gloire à Dieu, Louange à Dieu, il n’y a pas de divinité en dehors de Dieu, Dieu est le plus Grand, engendre une récompense considérable et efface une grande quantité de péchés.

« Quiconque dit : « Gloire à Dieu (qu’il convient d’exalter) en Le louant », cent fois par jour, se verra pardonner ses péchés quand bien même ils seraient aussi abondants que l’écume de la mer. » rapporté par Abû Hurayra, selon Bukhari et Muslim. Anas a entendu ces paroles que le prophète- sur lui la grâce et la paix- a rapportées de Dieu Lui-même- Exalté soit-Il : « O fils d’Adam, tant que tu M’invoques et que tu M’implores, Je te pardonnerai, quelles que soient tes fautes, sans y attacher plus d’importance. O fils d’Adam si tes péchés avaient atteint le faîte du ciel et que tu Me demandes pardon, Je te pardonnerai sans y prêter davantage attention. O fils d’Adam si la terre entière était emplie de tes péchés et que tu Me rencontres sans M’avoir associé qui que ce soit, Je t’accorderai un pardon à la mesure de tes péchés. » selon Tirmidhi

Formule d’invocation entre autres : « Mon Dieu, c’est à Toi que je me suis soumis, c’est à Toi que j’ai cru et c’est à Toi que j’ai mis ma confiance. C’est vers Toi Seul que je retourne. Mon Dieu, pardonne-moi ma faute et mon ignorance ainsi que mes transgressions, et tout ce que Tu connais mieux que moi-même. Pardonne-moi mes péchés, ce que j’ai commis délibérément ou par insouciance, ce que j’ai commis délibérément ou par négligence car tout cela m’est imputable. Mon Dieu pardonne-moi mes péchés passés et à venir, ceux que j’ai commis ouvertement et ceux que j’ai commis en secret, et tout ce que Tu connais mieux que moi-même. C’est Toi qui fais entrer (les élus en Paradis) et qui précipites (les damnés en Enfer) et Tu es Omnipotent. Mon Dieu, je me suis fait beaucoup de tort à moi-même et Toi Seul pardonnes les péchés, accorde-moi un pardon qui me vienne de Toi et fais-moi miséricorde car Tu es Pardonneur et Miséricordieux. Mon Dieu je Te demande ce qui me vaudra Ta grâce et Ton pardon ainsi que la préservation de tout péché. (Accorde-moi) de saisir toutes les occasions de bien faire, de réussir à entrer au Paradis et d’être préservé du feu. »

On demanda au prophète - sur lui la grâce et la paix- : « Quelle est la prière la plus entendue de Dieu ? » Il répondit : « Celle qui lui est adressée au cœur de la nuit et celles qui Lui sont adressées après les prières obligatoires. » rapporté par Abû Umâma, selon Tirmidhi

14.2.2 Que dit le Coran à ce propos :

Le Coran contient d’innombrables promesses de Salut, de Grâce, de Miséricorde, de Pardon.

Ceux qui croient et font le bien, Allah leur promet le pardon de leurs péchés dans trente-six versets, le Paradis des délices dans plus de cent versets, Sa Miséricorde dans douze versets, un salaire énorme dans cinquante huit versets, une issue heureuse dans deux versets ; et Il leur annonce la bonne nouvelle dans vingt sept versets.

Nous citons quelques versets à titre d’exemple : « Dis : « Ô mes serviteurs qui avez commis des excès à votre propre détriment, ne désespérez pas de la miséricorde d’Allah. Car Allah pardonne tous les péchés. Oui, c’est Lui le Pardonneur, le Très Miséricordieux. » s39, v53

« Ceux qui croient en nos versets et sont musulmans : entrez au Paradis, vous et vos épouses, vous y serez fêtés. On fera circuler parmi eux des plats d’or et des coupes, et il y aura là (pour eux) tout ce que les âmes désirent et ce qui réjouit les yeux ; et vous demeurerez éternellement. » s43, v71

« Ceux qui disent : Notre Seigneur c’est Dieu, et qui agissent avec droiture, ceux-là seront à l’abri de toute crainte, et ne seront point affligés ; ceux-là sont ceux qui possèdent le Paradis et ils y demeurent éternellement en récompense de leurs œuvres. » s46, v13,14 ; s41, v30

« Allah a promis à ceux qui croient et accomplissent de bonnes œuvres qu’il y aura pour eux un pardon et une énorme récompense. » s5, v9 « Et fais aux croyants la bonne annonce qu’ils recevront d’Allah une grande grâce. » s33, v47 « Annonce à ceux qui croient et pratiquent de bonnes œuvres qu’ils auront pour demeures des jardins sous lesquels coulent les ruisseaux. » s2, v25

« Et quiconque obéit à Dieu et à Son messager, Il le fera entrer dans les Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, pour y demeurer éternellement. Et voilà la grande réussite. » s4, v13

« Aux croyants et aux croyantes, Dieu a promis des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, pour qu’ils y demeurent éternellement, et des demeures excellentes aux Jardins d’Eden. Et la satisfaction d’Allah est plus grande encore, et c’est là l’énorme succès. » s9, v72 « Et ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres, ceux-là sont les gens du Paradis où ils demeureront éternellement. » s2, v82

« Et quant à ceux qui croient et accomplissent de bonnes œuvres, Nous les installerons certes dans des salles au Paradis sous lequel coulent les ruisseaux, pour y demeurer éternellement. Quelle belle récompense que celle de ceux qui font le bien. » s29, v58

« Et quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne action tout en étant croyant, alors ceux-là entreront au Paradis où ils recevront de tout à profusion. » s40, v40

Il ressort de ce qui précède que le vrai salut est dans l’Islam. Il ne s’agit pas d’un salut gratuit obtenu par la croyance en la mort de Jésus, mais d’un salut effectif obtenu grâce à des bonnes œuvres sur la base de la vraie foi englobant la croyance en un Dieu unique, en Ses anges, en Ses Livres, en Ses messagers et au Jour du jugement dernier comportant rétribution et châtiment.

Par ailleurs, comme on vient de le voir, l’Islam ne s’arrête pas au salut, il dépasse de loin cette simple espérance pour promettre les hauts rangs du Paradis en compagnie des prophètes, des martyrs, des véridiques et des vertueux.

14.3 D’après l’auteur :

Jésus sera le témoin final en qui tout le monde croira

14.4 Réplique :

Là aussi, je suis entièrement d’accord avec M. Zerbo. Effectivement, Jésus sera le témoin final, mais de qui et de quoi ?

Jésus reviendra comme sauveur et arbitre des nations sous la bannière de l’Islam. C’est dans cette perspective que s’effectue le retour de Jésus (psl) et c’est là que réside le salut qui lui est attribué.

Ce n’est pas dans l’au-delà où le dernier jugement n’appartient qu’à Dieu Seul, ni en ce qui concerne le péché originel déjà pardonné à Adam et dont la descendance ne porte aucune responsabilité. Tous ceux qui le suivront seront sauvés. Il viendra confirmer le dernier message de Dieu à l’humanité (le Coran) et convertir les gens à l’Islam. Toutes les prophéties de la Bible annoncent cet événement même si le mot « Islam » n’y est pas mentionné littéralement. Jésus régnera au nom de Dieu et appliquera la Loi de Dieu, actualisée dans le Coran.

On peut trouver des prophéties sur cet événement aussi bien dans la Bible que dans le Coran et les Hadiths : « Jésus est, en vérité, l’annonce de l’Heure. N’en doutez point et suivez-moi. Voilà un chemin droit ! » Coran 43.61 « Chantez à l’Eternel, vous tous habitants de la terre ! Annoncez de jour en jour son salut » 1Ch 16.23

« Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, Où je susciterai à David un germe juste ; il règnera en roi et prospérera, Il pratiquera la justice et l’équité dans le pays. » Jr 23.5 « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le règne qui vient, le règne de David, notre père ! » Mc 11.9-10 Rappelons qu’Il existe de nombreux hadiths sur le retour de Jésus en qualité de juge impartial et d’Imâm juste.

Il en résulte que Jésus viendra en qualité de Musulman pour témoigner en faveur du Prophète Muhammad et convertir les foules à l’Islam. Dieu l’a gardé en vie jusqu’à la fin des temps pour rendre cet ultime témoignage à la vérité et sauver l’humanité. Il annoncera au monde la véracité du Coran et de la mission de Muhammad. Il rappellera ce qu’il avait prédit à leur sujet dans l’Evangile.

A ce propos, Dieu dit : « Il n’y aura personne, parmi les gens du Livre, qui n’aura pas foi en lui avant sa mort. Et au Jour de la Résurrection, il sera témoin contre eux. » s4, v157 Ce verset est l’objet de différentes interprétations. La controverse vient du terme « avant sa mort. » Certains disent ‘‘la mort de Jésus’’, d’autres disent la mort du ‘‘Juif ou du Chrétien’’ (al-kitabi).

Les premiers estiment qu’avant la mort de Jésus, tous les Juifs et les Chrétiens croiront en lui en tant que prophète, messager, c’est-à-dire ni Dieu ni fils de Dieu comme pensent les Chrétiens ni enfant adultérin comme pensent les Juifs. Cet événement aura lieu donc après le retour de Jésus sur la terre, car c’est là qu’il mourra. Les autres, ceux qui rattachent le mot ‘‘mort’’ aux gens du Livre, affirment qu’aucun Juif ni Chrétien ne meurt sans croire en Jésus.

Quelle que soit la cause de la mort, précisent-ils, si soudaine ou si violente soit-elle, le Juif ou le Chrétien au moment de sa mort, c’est-à-dire avant que l’âme ne quitte le corps, doit croire en Jésus comme Envoyé de Dieu, ni Dieu ni fils de Dieu.

Parmi les nombreux hadiths sur Jésus, figurent ceux-ci : « Certes, le fils de Marie descendra comme juge impartial, il tuera l’Antéchrist, tuera le porc, brisera la croix, convertira les gens à l’Islam et il y aura une seule et même prosternation devant Dieu, Seigneur des Mondes. » rapporté par Abû Hurayra

Selon une autre version : Quand la terre sera remplie d’injustice, il reviendra en tant que Muhammadien, tuera l’Antéchrist, collaborera étroitement avec al-Mahdi Muhammad ibn Abdullah, calife musulman de l’époque, etc., et après sa mort, le monde retombera dans l’incroyance, et alors viendra la fin du monde.

Dans la version d’Ibn Hanbal, on peut lire : « Puis viendra Jésus, en tant que confirmateur de Muhammad et comme membre de sa communauté ‘‘millatihi’’.

Il ressort des textes prophétiques traitant de ce thème que le retour de Jésus sur la terre est une certitude. Cet événement est relaté dans un hadith précisant que Jésus - sur lui la grâce et la paix - descendra sur « le minaret blanc à l’est de Damas, vêtu de deux pièces d’étoffe de couleur, posant les mains sur les ailes de deux anges. »

Il aura essentiellement pour mission de tuer l’Antéchrist, de faire régner la justice sur la terre, de confirmer la vérité déjà annoncée dans la Torah, l’Evangile et le Coran, d’abolir avec l’aide de Dieu toutes les religions à l’exception de l’Islam auquel il convertira les foules, de sauver l’humanité du danger de l’idolâtrie et des fausses croyances et enfin de mourir comme le commun des mortels.


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