mecque mecque
MENU
  Les 5 Piliers
  La Foi
  Le Coran
  Ryad Salihin
  Les Hadiths

L'Au-delà

  La Mort
  La Tombe
  La Fin du monde
  Le Jugement
  Le Paradis
  L'Enfer

Personnalités

  Muhammed
  Les Compagnons
  Femmes Pieuses
  Les Califes
  Les Prophètes

A apprendre

  Versets méritoires
  Dou'a phonétique
  99 Noms d'Allah
  40 Rabanas
  La Langue Arabe

Questions sur l'islam ?

  Qestions ?
  Contradictions ?
  Citations Célèbres

Inter-religieux

  Les Gens du Livre
  Les Chiites

 

Jesus d’après la Bible et le Coran

 

7.1 D’après l’auteur :

Dans la section II de sa brochure, M. Zerbo affirme avoir convaincu son oncle de la divinité du « fils de Dieu. »

Jésus se distingue, précise l’auteur, par les qualificatifs ‘‘Verbe de Dieu’’ et ‘’Esprit de Dieu’’ qui lui ont été attribués par le Coran lui-même. Il en conclut que Jésus « participe pleinement à l’essence de l’Etre divin. »

Il cite entre autres les versets où « Christ lui-même souligne constamment sa divinité. »

Par exemple :

Jean 8.24 : « C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés, car si vous ne croyez pas que Moi je suis, vous mourrez dans vos péchés. »

Jean 8.58 : « Jésus leur dit (aux Juifs) : En vérité, en vérité, Je vous le dis, avant qu’Abraham fut, Moi je suis. » Le « je suis », selon l’auteur, fait allusion à Exode 3.14 : « Dieu dit à Moïse, Je suis, celui qui suis. » « Et Il ajouta » : « C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle « Je suis » m’a envoyé vers vous. »

Michée 5.1 : « Et toi, Bethléhem Ephrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour Moi celui qui dominera sur Israël, et dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours de l’Eternité .



Zacharie 12.10 : « Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers Moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur Lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur Lui comme on pleure sur un premier-né.

Coran s2, v87 : « Nous avons donné le Livre à Moïse, nous avons envoyé des prophètes après lui, nous avons permis à Jésus, fils de Marie, de prouver sa mission et nous l’avons affermi par l’Esprit de Sainteté.. »

Coran s2, v253 « Nous avons conféré à Jésus, fils de Marie, le don de faire des miracles, et nous l’avons affermi par l’Esprit de Sainteté... . »

Coran s5, v110 : “Dieu a dit à Jésus, fils de Marie : Reconnais les bienfaits que j’ai répandus sur toi et ta mère. Ne t’ai-je pas animé de l’Esprit de Sainteté et ne t’ai-je pas donné le don de parler aux hommes dès le berceau et ensuite quand tu fus un homme ? Ne t’ai-je pas enseigné le Livre, la Sagesse, le Pentateuque et l’Evangile ? Ne t’ai-je pas conféré le don de façonner des corps d’oiseaux avec de l’argile, de souffler sur eux et de les transformer en oiseaux ? Ne t’ai-je pas conféré le don de guérir les aveugles de naissance et les lépreux et de ressusciter les morts... ? . »

  • Ainsi donc, conclut l’auteur : « Le Père aime le fils et a tout remis dans sa main » (Jean 3.35)

    « Et c’est pourquoi Jésus dit : ‘‘ Moi et le Père, nous sommes un’’

    « Il y a donc dans ce verset, une unité de nature et non une simple entente morale » assure l’auteur.

    Mais bizarrement, il reconnaît plus loin qu’il n’y a qu’un seul Dieu et que Jésus lui-même en témoigne.

    Il cite dans l’ordre suivant :
    Marc 12.29 : « Jésus répondit : Voici le premier commandement : Ecoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. »

    Deutéronome 32.39 : « Sachez donc que c’est moi qui suis Dieu, et qu’il n’y a point de Dieu près de Moi ; je fais vivre et je fais mourir, je blesse et je guéris et personne ne délivre de ma main . »

  •   Esaïe 43.10 : « Vous êtes Mes témoins, dit l’Eternel, vous, et Mon serviteur que J’ai choisi, afin que vous le sachiez, que vous me croyiez et compreniez que c’est Moi : Avant Moi il n’a point été formé de Dieu, et après Moi il n’y en aura point . »   1Timothée 2.5, « l’apôtre Paul dit : ‘‘ Car il y a un seul Dieu, aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, un homme, le Christ-Jésus’’ . »

    A la fin de son entretien avec son oncle - lequel s’est donné au Christ avant de mourir - il lui dit qu’il était « satisfait de ce qu’il a bien compris que ‘‘Lara’’ que notre aïeul Gnazon honorait sans le connaître, n’était que le Créateur du monde et de tout ce qui s’y trouve, c’est-à-dire : Dieu...’’ »

    7. 2 Réplique :

    M. Zerbo ne cache pas sa foi en la divinité de Jésus, contrairement à l’assertion selon laquelle il est plus facile de détourner le soleil de sa course que de faire croire à un Musulman la divinité de Jésus. Ce qui confirme encore une fois que l’intéressé n’avait que peu de rapport avec l’Islam.

    Par cette parole : « avant qu’Abraham fut, Moi je suis »

    Jésus voulait dire qu’il était dans la prescience de Dieu avant qu’Abraham soit. Il parle de son existence virtuelle et non réelle. Il existe plusieurs hadiths selon lesquels le Prophète Muhammad était avant qu’Adam ne fut, ou avant la création d’Adam.

    De la même manière, Dieu a dit à Jérémie qu’Il le connaissait avant sa conception et avant sa naissance : « La parole de l’Eternel me fut adressée en ces mots : Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu eusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations. » Jr 1.4-6

    Certains saints ont également fait état de leur existence virtuelle avant qu’ils viennent au monde. Cette question relève donc de la prescience divine qui embrasse l’ensemble des créatures et pas seulement Jésus.

    7.2.1 Jésus n’est pas Dieu :

    Tout au long de sa vie, Jésus n’a pas cessé de démontrer par les actes et par la parole qu’il n’est qu’un serviteur de Dieu. Celui-ci mangeait, buvait et dormait, il était sujet aux mêmes passions et aux mêmes faiblesses que nous, pour cette bonne et simple raison, on ne peut admettre qu’il était Dieu.

    Il n’y a pas un seul verset de l’Evangile où Jésus aurait dit : Je suis votre Dieu, adorez-moi. Lui-même passait des nuits à prier Dieu. Celui qui adore ne peut pas être Dieu.

    Jésus va certes désavouer tous ceux qui lui attribuent la divinité, il leur dira : « retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. »

    « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » Mt 7.21-24

    Une iniquité des plus criantes est celle de donner des associés à Dieu, fut-ce Jésus lui-même.

    « En ce temps-là, Jésus se rendit sur la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. » (Lc 6.12) Jésus avoue en Jean (14.28) que le Père est plus grand que lui. On peut supposer, pour le besoin de l’argumentation, que Jésus a subi le supplice de la croix, est-ce que cela est digne d’un Dieu ?

    Le fait qu’il ait lancé des cris de détresse sur la croix n’est-il pas une preuve de faiblesse incompatible avec la divinité ? Comment appeler Dieu quelqu’un qui s’écria : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt 27.46)

    Jésus n’a pas cessé de prêcher la nécessité de connaître et d’adorer Dieu pour avoir la vie éternelle : « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » Jn 17.3

    « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son oeuvre » Jn 4.34 « Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus que vous avez tué en le pendant au bois. Dieu l’a élevé par sa droite comme Prince et sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés. » Ac 5.31

    Ce verset démontre que Jésus est le Sauveur d’Israël uniquement auquel il a été envoyé. Il n’est pas le Sauveur de tous les Humains.

    « Je ne cesse de rendre grâce pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu’il illumine les yeux de votre cœur... » 1Ep 1.16-18

    Il est bien évident que la requête n’est pas adressée à Jésus-Christ mais à Dieu, le Seigneur de Jésus-Christ. « Dieu, qui est le Père du Seigneur Jésus-Christ, et qui est béni éternellement, sait que je ne mens point ! » 2Cor 11.31,32 Lorsque les Juifs exprimèrent leur étonnement des connaissances qu’avait Jésus, lui « qui n’a point étudié », Jésus leur répondit : « Mon enseignement n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé » Jn 7. 14-16 Jésus a affirmé que Seul le Père au ciel peut attribuer des places au paradis. (Mt 20.23)

    Jésus a reconnu son ignorance du jour de la résurrection, affirmant que Seul le Père le sait : « Pour ce qui est du jour ou de l’heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul. » Mc 13.32

    Jésus a déclaré que l’entrée dans le Royaume des cieux est réservée à ceux qui font non pas sa volonté mais la volonté de son Père qui est dans les cieux. (Mt 7.21) Jésus priait Dieu, implorait son secours et chantait ses louanges : « En ce temps-là, Jésus se rendit sur la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier. » Lc 6.12 Jésus a déclaré que sa parole n’est pas la sienne, mais celle de Dieu ; « Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé. » Jn 14.24 Jésus avoue que c’est la volonté de Dieu qui l’emporte et non la sienne : « Mon Père, s’il est possible que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » Mt 26.39

    « En ce moment même, Jésus tressaillit de joie dans son esprit, et il dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. » Lc 10.21

    Jésus enseignait la prière à ses disciples, une prière entièrement consacrée à l’adoration de Dieu, ne comportant nullement la moindre allusion à une requête à l’endroit de Jésus. Lc 11.1-4 ; Mt 6.9-13 Sachant qu’il fut un simple serviteur de Dieu, Jésus dit à ses disciples : « tout disciple accompli sera comme son maître » Lc 6.40 « Jésus est un médiateur entre Dieu et les hommes. »1Tm 2.5 « Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. » Mt 23.9 « Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ » 1Co 11.3

    Jésus parlait dans un style métaphorique ; son discours abonde en métaphores, de sorte qu’il fût souvent amené à faire des comparaisons pour se faire comprendre. Ainsi par exemple lorsqu’il dit : ‘‘ Moi et le Père, nous sommes un’’, c’est par pure métaphore qu’il s’exprimait ainsi. Il a d’ailleurs expliqué aux Juifs le sens de la métaphore lorsque ces derniers, considérant ses propos blasphématoires, prirent des pierres pour le lapider. Quand Jésus leur demanda : « pour laquelle des bonnes œuvres me lapidez-vous ? » Les Juifs lui répondirent : « Ce n’est pas pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu. » (Jn 10.30-33)

    Jésus leur répondit : « N’est-il pas écrit dans votre loi : « Vous êtes des dieux ? Si donc elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, à combien plus forte raison celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde ! »

    Or, lorsque Jésus dit : ‘‘ Moi et le Père, nous sommes un’’, il n’entendait pas ces propos dans leur sens littéral, de sorte qu’il soit réellement uni avec Dieu. Il voulait simplement dire qu’il agissait au nom et pour la cause de Celui qui l’a sanctifié et envoyé dans le monde. Tout comme le représentant ou le mandataire qui s’identifie au mandant, Jésus s’identifia à Dieu qui l’envoya dans le monde afin d’accomplir une mission en son nom. L’usage de la métaphore était très fréquent chez les Prophètes. Ce style abonde dans la Bible.

    Il put donc calmer leur colère en leur faisant la comparaison avec eux-mêmes qui sont appelés des dieux à cause du fait que la parole leur a été adressée sans qu’ils fussent réellement des dieux.

    Par ailleurs, Moïse aussi fut appelé Dieu à l’occasion de sa mission pour le Pharaon : « L’Eternel dit à Moïse : Vois, je te fais Dieu pour Pharaon ; et Aaaron, ton frère, sera ton prophète. » Ex 7.1

    Il y a une similitude entre ce genre de métaphore et un hadith du prophète Muhammad qui, parlant au nom de Dieu, a dit : « Ceux qui veulent se rapprocher de moi, n’y arriveront jamais mieux qu’en accomplissant mes préceptes. Puis mon serviteur ne cessera de se rapprocher de Moi par les œuvres surérogatoires jusqu’à ce que je l’aime. Et quand je l’aurai aimé, je serai pour lui l’oreille par laquelle il entend, l’œil par lequel il voit, la langue par laquelle il s’exprime, la main par laquelle il accomplit des exploits. »

    En réalité, il est impossible que Dieu soit présent dans chacun de ces membres ou qu’Il soit ces membres eux-mêmes. Mais l’homme qui fait des efforts pour se rapprocher de Dieu, Dieu le fortifie par sa présence dans sa pensée, ses propos et ses mouvements.

    Dans sa réponse aux Juifs, Jésus s’est nettement proclamé Envoyé de Dieu, écartant toute idée de participation à la divinité comme ces derniers l’avaient prétendu.

    Signalons la parution d’un livre intitulé « Le mythe de l’incarnation de Dieu » qui a provoqué de grands remous en Occident. Publié récemment en Grande Bretagne, ce livre remet en cause la théorie chrétienne de la divinité de Jésus. D’autant plus que ce livre n’a pas été écrit par un Musulman ou par n’importe quel écrivain, mais par sept grands théologiens britanniques, dont six Anglicans, le septième est un professeur de théologie de l’université de Birmingham.

    Ce groupe fut, en outre, aidé par un professeur de théologie au Christ Church Collège à Oxford qui est aussi un ancien directeur de la Commission Doctrinale Britannique. Les auteurs démontrent dans ce livre le caractère fallacieux et purement imaginaire des références données à Jésus comme étant le fils de Dieu. Ces références « sont essentiellement d’ordre poétique et ne doivent en aucun cas être prises à la lettre. »

    Ils expliquent que Jésus n’a jamais prétendu être de nature Divine. Mais en fait, cette prétendue nature divine fut promulguée, au cours des premiers temps de l’ère chrétienne, sous l’influence d’idées païennes. « Jésus lui-même n’a jamais enseigné la doctrine de la Trinité ou qu’il était un fils de Dieu envoyé sur la terre pour racheter par sa mort les péchés de l’humanité. Par conséquent, concluent les auteurs, Jésus n’était pas chrétien. Ces révélations ont fait l’effet de choc chez beaucoup de Chrétiens ordinaires qui adoraient Jésus comme une divinité depuis leur enfance. »

    Il en est de même du terme « Fils de Dieu » qui doit être pris dans un sens métaphorique.

    « J’avais dit : Vous êtes tous des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut, cependant vous mourrez comme des hommes. » Ps 82.6,7

    7.2.2 Jésus n’est pas Fils de Dieu :

    En effet, le terme « Fils de Dieu » est contesté par tout le monde y compris par d’éminents théologiens chrétiens. Dans l’Ancien Testament, ce terme appartient à l’allégorie, car Dieu ne s’est donné ni conjoint ni enfant, c’est-à-dire II ne s’est jamais marié, n’a jamais engendré, n’a pas été engendré et nul n’est égal à Lui.

    Bien que ce terme soit l’objet d’un emploi fréquent dans la Bible, il n’a jamais été interprété au sens littéral. C’est par pure métaphore qu’on l’applique à Jésus et à bien d’autres personnes.

    Les bienfaiteurs, les vertueux, les justes, tous étaient appelés ‘‘Fils de Dieu’’. On peut citer les exemples suivants :

    « Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu ! » Mt 5.9,44,45 « Le centenier, qui était en face de Jésus, voyant qu’il avait expiré de la sorte, dit : ‘‘ Assurément, cet homme était Fils de Dieu’’. » Mc 15.39

    « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher parce qu’il est né de Dieu. C’est par-là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du Diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu » 1Jn 3.9,10

    « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. » 1Jn 4.7

    Dans son Epître aux Romains, Paul dit : « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. » Rm 8.14

    Tandis que dans son Epître aux Philippiens, il dit : « Faites toutes choses sans murmures ni hésitations, afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu. » Ph 2.14,15

    Ainsi il apparaît clairement que le terme ‘‘Fils de Dieu’’ est pris dans un sens figuré, de même que le nom de Dieu attribué à des personnes, ne peut être pris que dans un sens figuré.

    C’est dire que les mots « Père » et « Fils » reviennent fréquemment sous la plume des Auteurs de l’Ancien et du Nouveau Testament auxquels le langage métaphorique était très familier.

    Dans l’Exode, il est écrit : « Tu diras à Pharaon : Ainsi parle l’Eternel : Israël est mon fils, mon premier-né. Je te dis : laisse aller mon fils, pour qu’il me serve ; si tu refuses de le laisser aller, voici je ferai périr ton fils, ton premier-né. » Ex 4.22,23

    Dans les Psaumes, on lit : « J’ai trouvé David, mon serviteur, je l’ai oint de mon huile sainte, ma main le soutiendra, et mon bras le fortifiera...Lui, il m’invoquera : Tu es mon Père, mon Dieu et le rocher de mon salut ! Et moi, je ferai de lui le premier-né. » Ps 89. 22-28

    Il est bien évident que les mots Père et Fils échangés entre Dieu et David ne peuvent être pris que dans une acception métaphorique. « Il m’a dit : Salomon, ton fils, bâtira ma maison et mes parvis ; car je l’ai choisi pour mon fils, et je serai pour lui un père. » 1Ch 28.6 Le prophète Jérémie rapporte cette parole de Dieu : « Car je suis un père pour Israël, et Ephraïm est mon premier-né. » Jr 31.9

    Ephraïm est le nom d’une tribu israélite qui tire son nom de la montagne d’Ephraïm. Et pourtant on lui donne le titre de premier-né, ce qui signifie que ce mot peut désigner indifféremment des personnes, des tribus ou des peuples. Dans de nombreux passages de l’Ancien Testament, on trouve l’expression ‘‘fils de Dieu’’ appliquée à tous les enfants d’Israël ? Ainsi par exemple : « Vous êtes les enfants de l’Eternel votre Dieu » Dt 14.1 « L’Eternel l’a vu, et Il a été irrité, indigné contre ses fils et ses filles. » Dt 32.19

    « Alors que les étoiles du matin éclataient en chants d’allégresse et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie ? » Job 38.7

    « ...On leur dira : Fils du Dieu vivant » Osée 2.1 De même que cette expression fut appliquée aux premières générations humaines : « Les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent. » Gn 6.2-4

    Si ces titres impliquaient une quelconque signification réelle en rapport avec la divinité, Israël, David et Ephraïm, en tant que premiers-nés, auraient plus de droit à la divinité que Jésus et ce, en vertu des droits rattachés à la primogéniture (les droits d’aînesse) ; Jésus n’étant qu’un puîné, n’ayant même pas le droit à l’héritage selon les traditions de l’époque : « Tu sais bien que, puîné, je n’ai point part à l’héritage » (Gide)

    Il est indéniable cependant que ce mot a été détourné de son sens figuré pour prendre un sens péjoratif, blasphématoire.

    S’agit-il d’un simple glissement de sens entre le sens figuré et le sens propre ? Ou s’agit-il d’un emploi au sens réel par certains et au sens symbolique par d’autres ? Le Coran nous informe pourtant que le terme « fils de Dieu » a été utilisé dans un sens blasphématoire par les Juifs et les Chrétiens qui ont imité ce que disaient les mécréants avant eux.

    A ce sujet, Dieu affirme : « Les Juifs ont dit : « Uzaïr est fils de Dieu ! » Les Chrétiens ont dit : « Le Messie est fils de Dieu ! » Telle est la parole qui sort de leurs bouches ; ils répètent ce que les mécréants disaient avant eux. Qu’Allah les anéantisse ! Comment s’écartent-ils de la vérité. » s9, v30

    En effet, des termes semblables apparurent aussi chez d’autres peuples. On trouve, par exemple, le terme ‘‘fils du ciel’’ chez les Chinois, ‘‘descendants des dieux’’ chez les Grecs, les Brahmanistes, ‘‘descendant du soleil’’ chez les Japonais.

    D’aucuns se permettent de justifier l’usage de ce terme dans un sens spirituel, soulignant que le Christ serait le fils spirituel et non charnel de Dieu.

    La réaction énergique du Coran écarte toute idée d’une simple acception ou usage symbolique de ce terme. Si Dieu s’en prend avec véhémence à ceux qui lui attribuent un fils, c’est bien la preuve que ce terme est et a été pris au sens propre, ce qui constitue une grave offense à la divinité. Et c’est pourquoi, l’Islam a livré un combat acharné contre ce langage anthropomorphique des uns et des autres, exigeant que les choses soient appelées par leurs noms. Il s’agit d’hallucinations et de mensonges que le Coran condamne de la manière la plus sévère. Ecoutons le Coran : « Et ils ont dit : « Allah s’est donné un fils » ! Gloire à Lui ! Non ! Mais c’est à Lui qu’appartient ce qui est dans les cieux et la terre et c’est à Lui que tous obéissent. » s2, v115 « Gloire à Lui ! Il transcende tout ce qu’ils Lui attribuent. Créateur des cieux et de la terre. Comment aurait-il un enfant, quand Il n’a pas de compagne ? C’est Lui qui a tout créé, et Il est Omniscient. » s6, V 100,101

    « Ils disent : « Allah s’est donné un enfant » Gloire et Pureté à Lui ! Il est Le Riche par excellence. A Lui appartient tout ce qui est aux cieux et sur la terre. » s10, v68

    « Et dis : Louange à Allah qui ne s’est jamais attribué d’enfant, qui n’a point d’associé en la royauté et qui n’a jamais eu de protecteur de l’humiliation. Et proclame hautement Sa grandeur. » s17, v111

    « Un Livre d’une parfaite droiture pour avertir d’une sévère punition de sa part...et pour avertir ceux qui disent : « Allah s’est attribué un enfant. » Ni eux ni leurs ancêtres n’en savent rien. Quelle monstrueuse parole que celle qui sort de leurs bouches ! Ce qu’ils disent n’est que mensonge. » s18, v 1-5

    « Il ne convient pas à Allah de s’attribuer un fils, Gloire et Pureté à Lui ! Quand Il décide d’une chose, Il dit seulement : « sois ! » et elle est. » s19, v35

    C’est un blasphème qui peut faire trembler tout l’univers. « Et ils ont dit : « Le Tout Miséricordieux s’est attribué un enfant ! » Vous avancez certes là une chose abominable ! Peu s’en faut que les cieux ne s’entrouvrent à ces mots, que la terre ne se fende et que les montagnes ne s’écroulent du fait qu’ils ont attribué un enfant au Tout Miséricordieux, alors qu’il ne convient nullement au Tout Miséricordieux d’avoir un enfant ! Tous ceux qui sont dans les cieux et sur la terre se rendront auprès du Tout Miséricordieux en serviteurs. Il les a dénombrés et bien comptés. Et au jour de la résurrection, chacun d’eux se rendra seul auprès de Lui. » s19, v88-95

    « Et ils disent : « Le Tout Miséricordieux s’est donné un enfant. » Pureté à Lui ! Mais ce sont plutôt des serviteurs honorés. » s21, v26

    « Allah ne s’est point attribué d’enfant et il n’existe point de divinité avec Lui ; sinon, chaque divinité s’en irait avec ce qu’elle a créé, et certaines seraient supérieures aux autres. Gloire et Pureté à Allah ! Il est supérieur à tout ce qu’ils décrivent. » s23, v91

    « Qu’on exalte la Bénédiction de Celui qui a fait descendre le Livre de discernement sur Son serviteur, afin qu’il soit un avertisseur à l’univers. Celui à qui appartient la royauté des cieux et de la terre, qui ne s’est point attribué d’enfant, qui n’a point d’associé en Sa royauté et qui a créé toute chose en lui donnant ses justes proportions. » s25, v1,2

    « Dis : « Si le Tout Miséricordieux avait un enfant, alors je serais le premier à l’adorer. » s43, v81 Ces versets montrent que le fait d’attribuer à Dieu un fils est une grande offense à la divinité. Une telle prétention peut provoquer un glissement vers le polythéisme dans la mesure où elle introduit l’idée de succession ou de partage des attributs entre le Père et le Fils. De la sorte, il est déjà porté atteinte à l’unicité de Dieu, ne serait-ce que par la pensée. C’est la raison pour laquelle le Coran condamne vigoureusement pareilles croyances.


    Images

      Masjed du monde
      Fonds d'ecran
      Images Gifs
      Mecque - Médine
      Miracles

    Audios

      Récitateurs coran
      Invocations - Adhan
      Annashid

    Vidéos
      Films & Doc.
      Série Omar
      Dessin Animé

    Shopping

    Bibliothèque

    Applications

      Votre Qibla
      Panorama 360°
      Logiciels
      Quizz Islam

    Contact

    EditRegion7
    Islammedia 2011