Sommaire | Chap. 7 | 152. Ce que l'on doit dire auprès du mort et à ses proches
920. Selon Oum Salama
rapporte : Le Prophète
a dit : « Lorsque vous êtes en présence du mort ou du malade, ne dites que du bien car les anges disent "Amin !" à tout ce que vous dîtes. » Lorsque Abu Salama mourut, j'allai trouver le Prophète et l'informai : « O Prophète de Dieu, Abu Salama a rendu l'âme. » Le Prophète
me dit : « Dis : "Mon Dieu, pardonne-moi ainsi qu'à lui et accorde-moi un successeur vertueux!" » Dieu m'accorda effectivement quelqu'un qui, pour moi, était meilleur que lui : Muhammad. » [Muslim]
921. Oum Salama
rapporte : J'ai entendu le Prophète
dire : « Il n'est pas un serviteur qui, après avoir subi un malheur, fait cette invocation : ''A Dieu nous appartenons et vers Lui nous retournerons. Mon Dieu, récompense-moi dans cette épreuve qui me touche et fais-la suivre par quelque chose de meilleur pour moi", sans qu'il soit récompense par Dieu pour avoir enduré l'épreuve et que Dieu ne lui octroie quelque chose de meilleur. » Ainsi, à la mort d'Abu Salama, je répétai ce que le Prophète
m'ordonna de dire, et Dieu m'accorda quelqu'un de meilleur qu'Abu Salama, en la personne même du Prophète de Dieu
. [Muslim]
922. Selon Abou Musa
, le Messager de Dieu
a dit : « Lorsque l'enfant du serviteur de Dieu meurt, Dieu demande à Ses anges : « Avez-vous repris l'enfant de Mon serviteur ? » ( Oui, répondent-ils. » - « Avez-vous repris ce qui était le plus cher à son coeur ? » - « Oui, répondent-ils à nouveau. » - « Qu'a dit Mon serviteur ? » - « Il T'a loué et a dit : "A Dieu nous appartenons et vers Lui nous retournerons." » Dieu dit alors : « Édifiez pour Mon serviteur une maison au Paradis et appelez-la "la maison de la louange". » (Tirmidhi)
923. Selon Abou Hourayra
, le Messager de Dieu
a dit : « Dieu le Très-Haut a dit : « Lorsque Je reprends à l'un de Mes serviteurs croyants l'être qu'il aime le plus au monde et qu'il se montre patient, Je ne saurais lui accorder d'autre récompense que le Paradis. » [Bukhari]
924. Ousama Ibn Zayd
a dit : « Une des filles du Prophète dépêcha quelqu'un pour l'appeler et lui annoncer qu'un de ses fils était sur le point de mourir. Le Prophète
ordonna à celui qui était envoyé : « Retourne auprès d'elle et informe-la qu'à Dieu appartient ce qu'Il a repris et ce dont Il a fait don. Et toute chose a, auprès de Lui, un terme bien détermine. Enjoins-lui donc de patienter et d'espérer la récompense de Dieu. » Puis il mentionna la suite du hadith. » [Bukhari et Muslim]