mecque mecque
MENU
  Les 5 Piliers
  La Foi
  Le Coran
  Ryad Salihin
  Les Hadiths

L'Au-delà

  La Mort
  La Tombe
  La Fin du monde
  Le Jugement
  Le Paradis
  L'Enfer

Personnalités

  Muhammed
  Les Compagnons
  Femmes Pieuses
  Les Califes
  Les Prophètes

A apprendre

  Versets méritoires
  Dou'a phonétique
  99 Noms d'Allah
  40 Rabanas
  La Langue Arabe

Questions sur l'islam ?

  Qestions ?
  Contradictions ?
  Citations Célèbres

Inter-religieux

  Les Gens du Livre
  Les Chiites

 

Amr ibn Al-As

 

Dans la tribu des Quraych, il y avait trois personnages très connus pour leur virulente opposition à l'Islam et aux compagnons. Ils n'arrêtaient pas de faire du mal, de telle sorte que le Messager se vit d'invoquer l'aide de Dieu contre eux. Mais, à sa dernière imprécation contre eux, il reçut cette révélation divine : - Tu n´as (Muhammad) aucune part dans l´ordre (divin) - qu´Il (Allah) accepte leur repentir (en embrassant l´Islam) ou qu´Il les châtie, car ils sont bien des injustes. (Coran. 3.128)

Il comprit vite de ce verset qu'il lui était demandé de cesser ses imprécations et que leur affaire relevait de Dieu.

Ou ces trois Quraychites, dont fait partie Amr b. al-As, persisteraient dans leur iniquité et alors Dieu les châtierait, ou Il se repentirait sur eux, de telle sorte qu'eux trois se repentiraient. Dieu élut en définitive pour eux la voie de la repentance et ouvrit leurs coeurs à l'Islam. Après quoi, Amr se transforma en un militant musulman.

* * *

Malgré certaines de ses positions, dont nous ne pouvons pas être convaincus, il restera cher à nos coeurs, à cause du combat qu'il avait livré pour l'Islam. Les musulmans d'Egypte, surtout, demeureront reconnaissants pour cet homme qui avait su conduire leur pays à l'Islam. Les historiens ont eu l'habitude de lui donner le titre de "conquérant de l'Egypte".

Pourtant, le qualificatif le plus juste qui convient à ce personnage est "libérateur de l'Egypte". Car, en ces temps-là, le peuple égyptien croulait sous la domination et l'oppression des Romains. Cet homme de valeur fut très soucieux de tenir les gens du pays, dont les coptes, à l'écart du combat qu'il mena contre l'armée romaine.

* * *

Dans sa rencontre, ce jour-là, avec les notables des chrétiens, Amr leur avait dit : « Dieu a envoyé Mohammad avec le Vrai et il le lui a recommandé. Ce dernier a bien communiqué le message puis il a été rappelé à Dieu, après nous avoir laissé sur la claire voie de rectitude.

Parmi ce qu'il nous a ordonné, la mise en demeure à déclarer aux gens. Nous les appelons à embrasser l'Islam. Ceux qui répondent positivement deviennent des membres à part entière de notre communauté, comme nous. Ils ont alors les mêmes droits et les mêmes devoirs que nous. Quant à ceux qui nous disent qu'ils ne veulent pas embrasser l'Islam, nous leur proposons de verser un tribut, pour la protection et la défense que nous leur assurons.

Et puis, notre prophète nous a dit que l'Egypte serait ouverte pour nous et il nous a recommandé du bien pour ses habitants. Il nous a dit : "Après moi, l'Egypte vous sera ouverte. Alors, soyez bons avec ses coptes. Ils ont (avec nous) alliance et liens de sang. »" (Le hadith attire l'attention sur le fait que les coptes sont les oncles du Prophète Ismaël. En effet, la mère d'Ismaël (s) est Hajar (s), une égyptienne qui avait été offerte au prophète Abraham (s)).

Quand Amr termina de parler, l'un des chefs religieux dit : « Les liens de sang que votre prophète vous a recommandés sont des liens de parenté très éloignés qui ne peuvent être rétablis que par des prophètes. » Ce fut, par conséquent, un bon début pour la compréhension mutuelle espérée entre Amr et les coptes, bien que les Romains tentassent maintes fois de la faire échouer.

* * *

Par ailleurs, Amr b. al-As n'avait pas été parmi les premiers musulmans de la première heure. Il s'était converti en même temps que Khalid b. al-Walid, juste avant la libération de la Mecque. Sa conversion à l'Islam, chose étonnante, eut sa première impulsion en Abyssinie, dans la cour du Négus.

En effet, ce dernier demanda à son ami Amr qui lui rendait visite pourquoi il n'avait pas encore embrassé l'Islam, étant donné que Mohammad était vraiment un envoyé de Dieu. Amr, surpris, dit : « L'est-il vraiment ? - Oui, dit le monarque abyssinien, obéis-moi, ô Amr, et suis-le. Par Dieu! c'est lui qui a raison et c'est lui qui va prévaloir sur celui qui le contredit. »

Par la suite, Amr prit le chemin du retour. Il avait déjà pris la décision de se diriger vers Médine. Sur le chemin, il rencontra Khalid b. al-Walid, qui comptait lui aussi prêter allégeance au Messager . A Médine, dès que le Messager les vit arriver, il dit à ses compagnons : « La Mecque vous envoie le fruit de ses entrailles. » Puis, Khalid s'avança et prêta son allégeance. Puis, Amr s'avança et fit de même.

A partir de ce jour-là, Amr mit son intelligence et son courage au service de la religion musulmane. Quand le Messager fut rappelé à Dieu, Amr occupait le poste de gouverneur à Oman. Et durant le règne du khalife Omar, il se conduisit en héros dans les batailles de Syrie puis dans la libération de l'Egypte.

* * *

Ah! si Amr n'avait été attiré par le pouvoir... Toutefois, son amour pour le pouvoir avait été, jusqu'à une certaine limite, l'expression spontanée de sa nature pétrie de talents, si bien que l'Emir des croyants Omar avait dit une fois, en le voyant arriver avec une certaine démarche : « Abou Abdallah ne doit marcher sur terre qu'en tant qu'émir ! »

En outre, et grâce à sa loyauté, il avait été nommé gouverneur de Palestine et de Jordanie par Omar b. al-Khattab, puis gouverneur d'Égypte jusqu'à la mort de ce dernier. A son poste de gouverneur, il avait aimé le confort si bien que le khalife Omar lui avait envoyé Mohammad b. Maslama avec la mission de ramener au Trésor public la moitié des biens d'Amr b. al-As.

* * *

Par ailleurs, il était un homme intelligent, perspicace et rusé. Quand le khalife Omar remarquait quelqu'un manquant d'habileté, il frappait la main dans la main et disait : « Transcendance de Dieu! celui-là et Amr b. al-As sont pourtant créés par le même dieu. » Ses talents étaient donc tellement appréciés par Omar. Lorsque ce dernier l'avait envoyé pour la Syrie, à la tête de l'armée musulmane, on lui avait fait remarquer que l'armée des Romains était commandée par un chef courageux et très rusé. Alors, Omar avait dit qu'il avait envoyé le rusé des Arabes contre le rusé des Romains et qu'il s'attendait à la victoire du premier.

Plus tard, les informations parvenant du front avaient rapporté que le commandant romain avait pris la fuite vers l'Egypte, en laissant son armée à la débâcle.

* * *

Les situations où Amr b. al-As fit usage de son talent d'homme rusé sont nombreuses, dont la suivante où il eut affaire avec le chef ennemi d'une forteresse. Ce chef romain proposa une entrevue à Amr et celui-ci accepta. Sur le champ, le chef romain donna à certains de ses hommes l'ordre de préparer des roches qui serviraient à tuer Amr, dès qu'il sortirait de la forteresse. Amr arriva effectivement et s'entretint avec le chef ennemi, puis à la fin de l'entrevue, il prit la direction de la sortie. Mais, en cours de chemin, il remarqua vite des mouvements suspects sur la muraille.

Il revint alors calmement sur ses pas, sans éveiller les soupçons du commandant romain et lui dit : « Il m'est venu une idée et j'ai voulu t'en faire part; Eh bien, j'ai dans mon camp des compagnons qui sont parmi les musulmans de la première heure. Ils ont connu directement le Messager. Et puis, l'Emir des croyants ne décide jamais d'une affaire sans les consulter, et il les envoie toujours avec les armées de l'Islam. Bref, j'ai pensé les ramener pour qu'ils écoutent directement de toi ce que moi j'ai entendu... » Le commandement conclut vite qu'Amr vint de lui donner naïvement l'occasion d'éliminer en une seule fois tout ce nombre de chefs musulmans. Puis, d'un geste camouflé il fit comprendre à ses soldats la suspension de l'opération, tout en saluant chaleureusement Amr. Celui-ci sortit alors tout sourire. Mais, le lendemain matin, il revint à la tête de son armée, pour donner le signal des opérations ...

Une autre ruse, mais cette fois avec un compagnon musulman. Lui et Abou Mousa al-Achâry convinrent d'un commun accord, dans la célèbre affaire de l'arbitrage, de destituer l'imam Ali et Mouâwiya b. Abou Soufyan, pour laisser ensuite la désignation du nouveau khalife au libre choix des musulmans. Abou Mousa al-Achâry respecta scrupuleusement l'accord. Quant à Amr, il ne le respecta pas.

* * *

Puis, en l'an 43 de l'Hégire, la mort vint à Amr b. al-As. Il était alors gouverneur d'Egypte. Après avoir passé en revue toute sa vie, il adressa cette imploration à Dieu : « Mon Dieu! je ne suis pas innocent pour que je puisse m'excuser, et je ne suis pas puissant pour que je puisse remporter la victoire. Si ta miséricorde ne m'atteint pas, je serai parmi les abolis! »

Puis il continua ses implorations jusqu'au moment où il rendit l'âme. Quant à son dernier mot, il fut : « Il n'est de dieu que Dieu. »


Images

  Masjed du monde
  Fonds d'ecran
  Images Gifs
  Mecque - Médine
  Miracles

Audios

  Récitateurs coran
  Invocations - Adhan
  Annashid

Vidéos
  Films & Doc.
  Série Omar
  Dessin Animé

Shopping

Bibliothèque

Applications

  Votre Qibla
  Panorama 360°
  Logiciels
  Quizz Islam

Contact


Islammedia 2011