En l'an de la bataille de Khaybar, Imran b. Houçayn alla déclarer son islam devant le Messager . Et depuis, il jura de ne se consacrer qu'aux bonnes actions ordonnées par Dieu.
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En Effet, depuis sa conversion à l'Islam, il vécut dans l'obéissance à Dieu, faisant preuve d'ascétisme, de piété et de dévouement à Dieu. Il était un croyant profondément sincère, si bien qu'il ne cessait de répéter ce propos : « Ah! si je deviens cendres répandues par le vent. » Il disait cela parce qu'il se savait toujours un humain qui ne remerciait pas et n'adorait pas suffisamment Dieu. Pourtant, il ne cessait pas ses actes d'adoration et ses invocations.
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Dans le khalifat d'Omar b. al-Khattab, ce dernier l'envoya à al-Baçra avec la mission d'enseigner la religion aux habitants. Il assuma bien la mission, si bien que les habitants d'al-Baçra recherchaient ses bonnes grâces, et si bien qu'al-Hasan al-Baçry et Ibn Sirin ont dit : « Il n'y a pas de compagnon du Messager meilleur qu'Imran b. Houçayn qui soit arrivé à al-Baçra. »
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Plus tard, quand les troubles éclatèrent entre Mouâwiya et l'imam Ali, Imran n'adopta pas de neutralité silencieuse à l'égard du conflit. Au contraire, il s'opposa à voix haute à cette guerre-là qui déchirait les musulmans. Il les appelait inlassablement à na pas en prendre part. Il disait aus gens : « Je préfère être un berger d'un troupeau de chèvres au sommet d'une montagne jusqu'à la fin de mes jours, que d'être quelqu'un qui tire une flèche sur l'un ou l'autre camp. »
En outre, à tout musulman qu'il rencontrait, il recommandait ceci : « Reste dans ta mosquée. Si on t'y agresse, reste chez toi. Si quelqu'un t'y agresse avec l'intention de te tuer et te dépouiller de tes biens, alors combats-le. »
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A la fin de sa vie pleine de prières et d'invocations, quand il sentit la mort se rapprocher, il dit à sa famille et à ses frères : « Lorsque vous revenez de mon enterrement, égorgez des bêtes et donnez-en (la viande) en nourriture. » Il avait dit cela parce que la mort d'un croyant n'est pas une mort mais une fête qui le conduit droit au jardin éternel.