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Khabbab ibn Al-Arat

 

Cette fois-là, Khabbab b. al-Arat n'était pas chez lui comme d'habitude. Khabbab était un fabricant de sabres et les quelques Qouraychites qui l'attendaient devant la porte étaient venus dans l'espoir de prendre leurs épées, qu'ils avaient commandées. Puis, après une longue attente, voilà Khabbab qui arrivait. Il salua ses clients et s'assit. Ces derniers, pressés, dirent : « As-tu fini de fabriquer les sabres ? » Khabbab, qui avait l'esprit préoccupé, dit : « Il est vraiment extraordinaire ! »

Les Qouraychites, toujours intéressés, par leurs sabres, dirent : « De quoi parles-tu ? Nous te parlons de nos épées. Est-ce qu'elles sont prêtes ? » Khabbab, encore absorbé par ses idées, dit : « L'avez-vous vu ? Avez-vous entendu ce qu'il dit ? » A ces questions, les Qouraychites se regardèrent étonnés puis l'un d'eux dit avec malice : « Et toi, l'as-tu vu ? - De qui parles-tu ? dit Khabbab. - De celui dont tu parles, dit le Qouraychite. » Khabbab était certain que ces polythéistes ne pouvaient pas l'entraîner à leur dire la vérité. C'est pourquoi il avait auparavant décidé de leur faire entendre ce qu'il avait dans le coeur. « Oui, je l'ai vu et je l'ai entendu. Le Vrai déborde de ses paroles en toute clarté, dit-il alors. De qui parles-tu, esclave affranchi d'Oum Anmar ? s'écria l'un d'eux qui comprit vite l'allusion. - Qui d'autre, frère arabe ? dit-il. Y a-t-il quelqu'un comme lui dans ton peuple? - Je vois que tu vises Mohammad ! dit un autre avec consternation. - Oui, il est le messager que Dieu nous envoie pour nous faire sortir des ténèbres à la lumière... dit Khabbab. »

Puis, il ne sut plus ce qu'il avait dit et non plus ce qui lui avait été dit. Il avait été battu jusqu'à perdre connaissance. Quand il reprit connaissance plus tard, le corps tout ensanglanté et tuméfie, ses « clients » étaient déjà partis. Il rentra titubant et encore étourdi. Ce jour-là, sonna le début des supplices que Khabbab allait subir de la part de Qouraych.

Achaâby rapporte : « Khabbab s'était armé de patience. Les mécréants avaient usé de tous les moyens (pour le faire plier). Ils lui avaient appliqué sur le dos nu les pierres chauffées qui lui décollaient la peau. » Oui, Khabbab eut la part belle aux supplices des Qouraychites. Mais sa résistance et sa patience furent plus fortes. Les mécréants qouraychites transformèrent en chaînes le fer confisqué dans la maison de Khabbab, pour les chauffer et les mettre autour de ses mains et ses pieds.

En outre, rapporte-t-on, Khabbab a lui-même laissé ce témoignange : « Nous nous étions plaints au Messager alors qu'il se trouvait allongé près de la Kaâba. Nous lui avions dit : « Ô Messager de Dieu, ne demanderais-tu pas à Dieu quelque secours pour nous ? » Il s'était relevé, s'était assis, le visage devenu rouge, pour dire : « L'homme d'entre ceux d'avant vous, on le prenait, on lui creusait sa tombe, puis on apportait la scie qu'on mettait sur sa tête. Cela ne le détournait pas de sa religion... Sûr que Dieu mènera cette cause jusqu'à son terme, si bien que le voyageur ira de Sanaâ à Hadhramaout, sans craindre personne, sauf Dieu puissant et transcendant, ainsi que le loup qui risquerait d'attaquer ses moutons. Mais vous avez hâte. »

Khabbab et ses compagnons opprimés entendirent ses mots, de telle sorte que leur foi s'en trouva renforcée, décuplée. Ils décidèrent de redoubler de détermination et de patience. Khabbab fit face alors avec fermeté aux sévices des Qouraychites. Oum Anmar qui était la maîtresse de Khabbab, avant de le libérer, participa aux tortures. Elle mettait le fer dans le feu puis le retirai tout brûlant et le déposait sur Khabbab. Mais ce dernier ne laissait aucun cri sortir de sa bouche, pour ne pas contenter ses tortionnaires. Un jour, alors que Khabbab subissait ces tortures atroces, le Messager passa près de lui pour le réconforter et l'encourager.

A cette époque, le Messager ne détenait rien qui pouvait mettre un terme aux sévices. A la vue donc de Khabbab, qui se tordait de douleur, le Messager leva ses mains au ciel et dit : « Ô Dieu! accorde secours à Khabbab. » Sur ce, Dieu fit descendre quelques jours après une sanction exemplaire sur Oum Anmar : elle tomba malade d'une démence subite qui la poussa à aboyer comme les chiens, et elle eut pour traitement le fait qu'on la cautérisa avec le fer à la tête, matin et soir.

* * *

Les Qouraychites usaient de tortures pour réprimer la foi, tandis que les croyants y faisaient face par la patience et les sacrifices. Khabbab était l'un de ces derniers. Dans cette première période qui était très dure, il ne se contentait pas seulement des prières. Exploitant sa capacité d'enseigner, il entrait chez les croyants qui tenaient leur conversion secrète, pour leur apprendre les versets coraniques qui descendaient. C'était lui qui se trouvait chez Saïd b. Zayd et son épouse Fatima bint al-Khattab, quand Omar b. al-Khattab vint furieux et armé de son sabre, pour corriger sa soeur devenue musulmane.

Ce dernier ayant lu les versets écrits sur une feuille apportée par Khabbab et ayant demandé aux époux de l'emmener auprès du Prophète , Khabbab sortit de sa cachette et dit : « Ô Omar, j'espère très fort que Dieu t'attribue l'invocation que le Prophète a fait hier. Je l'ai entendu dire : « Dieu! appuie l'Islam par celui que tu aimes le plus des deux hommes: Abou al-Hakam b. Hicham et Omar b. al-Khattab. » A ces paroles, Omar dit : « Où trouverai-je maintenant le Messager, Khabbab ? » Khabbab dit alors : « A as-Safa, dans la maison d'al-Arqam b. Abou al-Arqam. »

* * *

Dans sa vie de militant de la première heure, il participa à toutes les expéditions dirigées par le Prophète . Plus tard, durant le khalifat de Omar puis celui de Othman, quand les biens affiuérent abondamment au Trésor public des musulmans, il eut un revenu régulier au titre de mouhajir. Il put ainsi construire une maison. Quant au reste du salaire qu'il recevait, il le déposait dans une cachette connue uniquement de ses compagnons. Ces derniers en prenaient à chaque fois qu'ils en avaient besoin. En outre, Khabbab est l'un des compagnons pauvres du Prophète , dont le Coran prit la défence, après que certains notables qouraychites eurent exigé, pour croire, que le Prophète. consacrât une réunion régulière à eux seuls.

Ces derniers ayant donc posé cette condition, Dieu fit descendre les versets suivants : Et ne repousse pas ceux qui, matin et soir, implorent leur Seigneur, cherchant Sa Face "Wajh". Leur demander compte ne t´incombe en rien, et te demander compte ne leur incombe en rien. En les repoussent donc, tu serais du nombre des injustes.. Ainsi, éprouvons-Nous (les gens) les uns par les autres, pour qu´ils disent: "Est-ce là ceux qu´Allah a favorisés parmi nous?" N´est-ce pas Allah qui sait le mieux lesquels sont reconnaissants ? Et lorsque viennent vers toi ceux qui croient à nos versets (le Coran), dis: "Que la paix soit sur vous! Votre Seigneur S´est prescrit à Lui-même la miséricorde. (Coran 6.52 à 54)

C'est pourquoi, par la suite, quand les croyants pauvres, tels que Khabbab, Souhayb, Bilal, allaient trouver le Prophète , celui-ci les accueillait, en disant : « Bienvenue à ceux que Dieu m'a recommandés. »

* * *

Sur son lit de mort, en l'an 37, Khabbab dit à ses visiteurs : « Vous me rappelez des frères morts en triomphant de tous leurs salaires et sans rien prendre de cet ici-bas. Quand à nous, nous somme restés après eux si bien que nous avons obtenu cela. » Il parlait de son humble maison. Puis, en désignant l'endroit où se trouvait son argent, il renchérit : « Par Dieu! je ne l'ai pas laissé dans une bourse bien ficellée comme je ne l'ai pas retenu de quiconque m'en demandait. »

Puis, regardant son linceul qu'il avait préparé, il dit : « Regardez! voilà mon linceul. Et pourtant Hamza, l'oncle du Messager , n'a pas eu de linceul, quand il a été tué en martyr. Il n'a eu qu'un vêtement qui laissait ses pieds découverts quand on le mettait sur sa tête, et laissait la tête découverte quand on le mettait sur ses pieds. »

Plus tard, après la bataille de Siffin, le Calife Ali vit une tombe sur son chemin du retour. Il demanda à ses compagnons: « A qui est cette tombe ? » On lui répondit : « C'est la tombe de Khabbab. » Alors, il dit : « Que Dieu accorde miséricorde à Khabbab ! il a embrassé ardemment l'Islam, a été un mouhajir obéissant et a vécu en tant que combattant sur le chemin de Dieu. »


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