mecque mecque
MENU
  Les 5 Piliers
  La Foi
  Le Coran
  Ryad Salihin
  Les Hadiths

L'Au-delà

  La Mort
  La Tombe
  La Fin du monde
  Le Jugement
  Le Paradis
  L'Enfer

Personnalités

  Muhammed
  Les Compagnons
  Femmes Pieuses
  Les Califes
  Les Prophètes

A apprendre

  Versets méritoires
  Dou'a phonétique
  99 Noms d'Allah
  40 Rabanas
  La Langue Arabe

Questions sur l'islam ?

  Qestions ?
  Contradictions ?
  Citations Célèbres

Inter-religieux

  Les Gens du Livre
  Les Chiites

 

Al-Khansâ bint 'Amrû

 

Mecquoise, de son vrai nom Tamadhûr bint Amrû ibn Al-Hârith, elle fut surnommée Al-Khansâ, « la mère des martyrs ». Poétesse de grande renommée avant le début de la Révélation et d'une forte personnalité, elle était considérée pour son éloquence et le lyrisme qui se dégageaient de ses écrits.

Elle embrassa l'Islam en l'an 8 de l'Hégire, à Médine, où elle rejoignit le Prophète avec les gens de sa tribu, les Banû Sâlim. L'Envoyé de Dieu l'admirait et lui vouait beaucoup de respect. Il lui demandait parfois de lui réciter des vers qu'elle avait composés et qu'il appréciait pour leur beauté. À ce propos, il disait parfois : « N'y a-t-il pas de la magie dans certains vers de poésie ? »

Un jour, un Compagnon très lettré, Adî ibn Hâtim, émit un avis à propos des meilleurs poètes : « Ô Messager de Dieu ! Nous avons les meilleurs poètes parmi les gens, les plus généreux d'entre eux et les plus habiles en cavalerie ! » Le Prophète lui demanda : « Cite-les-moi ! » Et Adî cita : « Le meilleur des poètes est Amrû Al-Qays, le plus généreux est Hâtim ibn Sa'd, quant au plus habile cavalier c'est Amrû ibn Ma'd Yakrub. » Mais le Prophète rétorqua : « Ce n'est pas comme tu as dit ô Adî : le meilleur des poètes, c'est Khansâ bint Amrû, le plus généreux d'entre les gens, c'est Muhammad, tandis que le plus habile des cavaliers est Ali ibn Abi Talîb. »

Dès sa conversion à l'Islam, elle s'investit totalement dans l'approfondissement de sa religion et vécut sa foi avec passion et sincérité. Elle consacra beaucoup de temps à la lecture du Coran, d'autant que, très pénétrée des subtilités de la langue arabe, elle fut plus apte à en apprécier la beauté du texte.

Après la disparition du Prophète , Al-Khansâ demeura fidèle à l'engagement qu'elle avait pris et au serment d'allégeance. En raison de son âge avancé, il lui fut impossible de participer aux différentes campagnes militaires menées par les musulmans. Mais elle stimula ses quatre fils - qui embrassèrent l'Islam avec elle - et les engagea à affronter l'ennemi avec détermination, leur tenant ces propos :

« Ô mes fils ! Vous avez embrassé l'Islam et émigré de plein gré. Par Dieu, en dehors Duquel il n'y a pas d'autre dieu, vous êtes les fils d'une femme qui n'a jamais trahi votre père, ni déshonoré votre oncle, ni mélangé votre lignée, ni changé votre famille. Vous savez ce que Dieu a réservé aux musulmans comme récompenses dans la lutte contre les infidèles ; sachez que la vraie vie commence après la mort. Dieu dit : « O vous qui croyez ! Armez-vous de patience ! Rivalisez de constance ! Soyez vigilants et craignez Dieu, si vous désirez atteindre le bonheur ! » Coran 3.200 Si Dieu le veut et que vous soyez de ce monde demain matin, partez tôt combattre vos ennemis tout en restant vigilants. Avec l'aide de Dieu, vous serez vainqueurs de vos ennemis. Au moment où vous verrez le combat s'engager et que la brutalité de la mêlée s'embrasera autour de ce dernier, dirigez-vous vers le coeur de la mêlée et tranchez la tête de l'adversaire le plus brave. Vous atteindrez votre objectif et vous obtiendrez la victoire sans peine et avec honneur au rang le plus élevé dans la maison de l'éternité. »

Ils suivirent les conseils de leur mère et affrontèrent l'ennemi avec bravoure et détermination, jusqu'à ce qu'ils tombassent martyrs l'un après l'autre. Lorsque la nouvelle parvint à leur mère à Médine, elle la reçut avec une grande patience et une foi inébranlable. Elle eut ces sublimes paroles : « Louange à Dieu qui m'a honorée de leur martyre. Je prie le Dieu Tout Puissant de nous réunir ensemble dans Sa Miséricorde. »

Après la mort de ses fils, elle retourna dans sa tribu, les Banû Sâlim où elle consacra son temps à l'adoration de Dieu. Nous savons que le calife 'Umar lui alloua une rente mensuelle de 800 dirhams. Elle quitta ce monde sous le califat de 'Uthmân, en l'an 24 de l'Hégire.

Que Dieu soit satisfait de Khansâ, la mère des martyrs.

 

 

Pour acheter le livre

Les premières femmes de l'Islam "As-Sahabiyat"

Les premières femmes de l'Islam 16,00€

 


Images

  Masjed du monde
  Fonds d'ecran
  Images Gifs
  Mecque - Médine
  Miracles

Audios

  Récitateurs coran
  Invocations - Adhan
  Annashid

Vidéos
  Films & Doc.
  Série Omar
  Dessin Animé

Shopping

Bibliothèque

Applications

  Votre Qibla
  Panorama 360°
  Logiciels
  Quizz Islam

Contact

EditRegion7
Islammedia 2011