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Khawla bint Tha'laba

 

Khawla était issue d'une tribu noble de Médine, les Banû Amrû ibn Awf. Cette riche tribu fut, avec les Banû An-Najar, celle qui vint le mieux en aide aux musulmans qui émigrèrent de La Mecque lors de l'Hégire. Dans sa jeunesse, elle était très belle et intelligente. Elle fut convoitée par bien des jeunes gens de la ville, mais elle accorda sa main à son cousin Aws ibn As-Samit, le frère de 'Ubada ibn As-Samit, célèbre Compagnon de l'Envoyé de Dieu.

Ils formèrent un couple uni et sans histoire ! Lorsque l'Islam parvint jusqu'à Médine, ils firent partie de ceux qui suivirent les enseignements donnés par Mus'ab ibn 'Umayr, et tous deux embrassèrent l'Islam, à l'instar de nombreux autres de leurs concitoyens. Après l'Hégire, ils continuèrent d'approfondir leurs connaissances de l'Islam et mirent tout en oeuvre pour conduire leur vie en conformité avec ses enseignements.

Cependant, malgré elle, Khawla fut à l'origine de la révélation de versets très importants de la sourate La Discussion. En effet, son mari, qui était d'un naturel impulsif, se mit en colère à la suite d'une dispute et prononça la formule de répudiation qui avait cours avant l'Islam : « Tu es pour moi comme le dos de ma mère ! » Peu après, il revint vers elle, plus calme, regrettant ses paroles. Il voulut s'approcher d'elle, mais Khawla, de crainte de ne plus lui être licite, dit : « Je crois que je te suis désormais interdite ! »

Or, Khawla aimait son mari et n'avait pas envie de se séparer de lui. Cependant, très scrupuleuse en matière de religion, elle se rendit auprès de l'Envoyé de Dieu afin de lui exposer son problème. La réponse du Prophète plongea dans la détresse car, ne voyant rien à redire sur cette formulation, il ne put que lui confirmer leur séparation !

Elle essaya bien d'expliquer au Prophète que son mari avait prononcé ces paroles sous l'influence de la colère, et qu'il regrettait celles-ci. Mais rien n'y fit. Khawla se tourna alors vers son Seigneur et l'implora :
« Mon Dieu, je me plains à Toi de mon grand malheur et de la souffrance que me cause la séparation d'avec mon époux. Mon Dieu, fais descendre sur la langue de Ton Envoyé ce qui peut soulager notre malheur ! »

'Âïsha, présente lors de cet entretien, avoua plus tard avoir pleuré en entendant l'imploration de Khawla. Mais Dieu est compatissant avec Ses créatures ! Il fit descendre une révélation qui allait bientôt la soulager :
« Dieu a entendu les propos de celle qui discutait avec toi au sujet de son mari, au moment où elle adressait sa plainte à Dieu. Et Dieu entendait bien votre conversation, car Dieu est Audient et Clairvoyant. Certains d'entre vous jurent pour répudier leurs femmes, en utilisant la formule suivante : "Tu es aussi interdite pour moi que l'est le dos de ma mère !", alors qu'elles ne sont pas leurs mères, leurs mères étant celles qui ont mis au monde.

Ils tiennent ainsi des propos aussi blâmables que mensongers. Cependant Dieu est Clément et Miséricordieux. Ceux qui auront répudié leurs femmes en usant de cette formule et qui reviennent ensuite sur leur parole devront affranchir un esclave, à titre d'expiation, avant de reprendre leurs rapports avec leurs épouses. Cela vous est prescrit par le Seigneur qui est Instruit de tout ce que vous faites.

Celui qui n'en a pas les moyens devra observer le jeûne pendant deux mois consécutifs avant tout rapport avec son épouse. S'il ne peut s'en acquitter, il devra donner à manger à soixante pauvres et ce, afin que vous croyiez fermement en Dieu et en Son Prophète. Telles sont les limites fixées par Dieu. » Coran 58/1-4

Après lui avoir récité le verset, le Prophète dit à Khawla : « Dis à ton époux d'affranchir un esclave ! » Elle lui répondit : « Quel esclave ? Son seul domestique c'est moi. » - « Alors dis-lui de jeûner deux mois consécutifs ! » - « Par Dieu, ô Messager de Dieu ! Il ne peut pas le faire. Il boit de nombreuses fois dans une journée. De plus, sa vue a baissé suite à la faiblesse de son corps. Il est incapable de jeûner toute cette période ! » Le Prophète conclut : « Dis-lui de nourrir soixante pauvres ! » - « Comment le pourrait-il alors que nous ne possédons que le repas d'une journée ! »

À bout d'argument, le Prophète lui dit : « Dis-lui d'aller chez Um Al-Mundhir bint Qays et de prendre chez elle un bac de dattes qu'il distribuera à soixante pauvres. » Khawla s'en retourna chez elle et en informa son mari qui courut chez Um Al-Mundhir bint Qays d'où il ramena les dattes qu'il distribua à soixante pauvres. Ils purent ainsi reprendre leur vie commune paisiblement !

Bien entendu, il faut retenir de cet événement qu'il n'est pas permis de répudier son épouse sous l'effet de la colère, car cela risque de conduire le couple à une situation regrettable et génératrice de malheur pour la famille ! Khawla fut une femme très pieuse et scrupuleuse. Devenue âgée, elle interpella un jour le calife 'Umar alors qu'il se promenait dans les rues de Médine pour inspecter les affaires de ses administrés, accompagné de Jarût Al-'Abdî.

Elle l'arrêta, le salua et lui dit : « Ô 'Umar ! Je t'ai connu alors qu'on t'appelait " 'Umayr " (diminutif de 'Umar). Tu courais alors derrière les gosses à 'Ukkad avec un bâton. Les années passèrent et on te donna le nom de 'Umar, puis les années passèrent encore, et tu es devenu émir des Croyants... Crains donc Dieu dans ton comportement avec tes administrés et sache que celui qui craint la menace de l'Au-delà, ce qui est loin devient proche pour lui, et celui qui a peur de la mort aura craint ! »

Jarût, quelque peu choqué par la familiarité de cette femme à l'égard du Calife 'Umar, lui dit : « Ô femme ! Tu as été trop impertinente à l'égard de l'émir des Croyants ! ». Mais 'Umar stoppa son Compagnon : « Laisse-la ! Ne sais-tu pas qui elle est ? C'est Khawla bint Tha'laba, cette femme dont Dieu a entendu la plainte au-dessus des sept cieux et pour laquelle il a révélé : " Dieu a entendu les propos de celle qui discutait avec toi au sujet de son mari,..." 'Umar est plus à même de l'écouter. Par Dieu, si elle reste à parler toute la nuit, je ne la quitterai que pour la prière avant de revenir vers elle ! »

On constate qu'elle jouissait d'une grande considération de la part des Compagnons qui connaissaient bien son histoire.

Que Dieu soit satisfait de Khawla.

 

 

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