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Nusayba bint Ka'b (Um Amâra)

 

Issue de la tribu des Khazraj, elle embrassa l'Islam lorsque Mus'ab ibn 'Umayr, le Compagnon missionné par le Prophète commença à répandre le message de l'Islam. Dès lors, elle consacra tout son temps et toute son énergie à soutenir cette nouvelle religion et la faire vivre autour d'elle.

Elle fut l'une des deux femmes, avec Asma bint Amr, à participer au Serment de 'Aqaba puis, après l'Hégire, au Serment de Hudaybiya. Nous savons combien Um Amâra occupa une place privilégiée parmi les Compagnons. Tous ceux qui ont écrit sur elle ont également mis l'accent sur sa grande ferveur et sa piété. Elle eut deux fils parmi les Compagnons ; il s'agit de Abdallah et Habib.

Avec son époux et ses deux fils, elle participa à la bataille de Uhud et, tandis que les hommes combattaient, elle s'occupait, avec d'autres femmes, de donner à boire aux combattants et de soigner les blessés. On nous rapporte que son comportement fut héroïque, en particulier au moment où, dans la confusion survenue dans les rangs des musulmans, il s'ensuivit un grand désordre, mettant la vie du Prophète en danger, protégé par quelques fidèles seulement dont le mari et les deux fils de cette courageuse femme.

Elle n'eut pas l'ombre d'une hésitation pour défendre l'Envoyé de Dieu et rejoignit le petit groupe de musulmans affaiblis, combattant comme les hommes, l'épée à la main. On nous rapporte son propre récit : « Je regardai du côté de l'Envoyé de Dieu et j'ai vu qu'il n'y avait que dix personnes autour de lui. Nous les avons rejoints. Nous nous sommes regroupés autour du Prophète pour le défendre contre les Quraysh tandis que des gens se dispersaient, désemparés.

Il regarda vers moi et constata que je n'avais pas d'épée. Il interpella un homme en fuite tenant une épée à la main et lui dit : "Jette ton épée à ceux qui combattent !" Ce qu'il fit aussitôt. Je la saisis et défendis le Messager de Dieu. Ce sont les cavaliers qui nous donnèrent le plus de fil à retordre. S'ils avaient eu, comme nous, des fantassins, nous les aurions vaincus avec l'aide de Dieu ! »

De son côté, son fils 'Abdallah a rapporté cet événement comme suit :
« J'étais présent avec l'Envoyé de Dieu lors de la bataille de Uhud. Lorsque les gens se dispersèrent autour de lui, nous nous sommes rapprochés, ma mère et moi, pour le défendre. Il me vit et demanda : "Tu es le fils de Um Amâra ?" Je répondis : "Oui." Il me dit alors : "Jette !" Et je jetai la pierre que je tenais dans ma main contre un cavalier Quraysh. Je blessai son cheval à l'oeil et celui-ci s'agita alors furieusement au point de faire tomber son cavalier. Lorsqu'il fut à terre, je le frappai avec des pierres sous le regard réjoui du Prophète .

Puis, voyant la blessure de ma mère à l'épaule, il me dit : "Ta mère ! Ta mère ! Bande sa blessure. Que Dieu vous accorde Sa miséricorde ô membres de cette famille ! La place de ton beau-père est préférable à celle de tel et tel. Que Dieu vous accorde Sa miséricorde ô membres de cette famille !" »

En effet, alors qu'elle combattait pour défendre la vie du Prophète , Um Amâra fut blessée à l'épaule et elle perdit connaissance. Après un moment, elle revint à elle et, sans se soucier de son état ou encore celui de son mari ou ses enfants, elle se préoccupa d'avoir des nouvelles de l'Envoyé de Dieu.

Tant de dévouement force l'admiration ; ce ne peut être que la marque d'une foi à toute épreuve. Le Prophète lui-même ne manqua pas de le remarquer et l'on nous rapporte qu'il dit, à cette occasion, à Um Amâra : « O Um Amâra ! Qui peut supporter ce que tu supportes ! » 'Umar ibn Al-Khattâb a rapporté : « J'ai entendu l'Envoyé de Dieu dire : "A chaque fois que je me tournais, à droite et à gauche, le jour de Uhud, je voyais Um Amâra qui combattait à mes côtés !" »

Un jour, elle fit remarquer au Prophète : « Ô Messager de Dieu ! Je constate que seuls les hommes sont cités dans le Coran alors que les femmes ne sont pas tellement mentionnées ! » C'est à cette occasion que fut alors révélé ce verset du Coran :
« Les musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les hommes pieux et les femmes pieuses, les hommes sincères et les femmes sincères, les hommes patients et les femmes patientes, ceux et celles qui craignent Dieu, ceux et celles qui pratiquent la charité, ceux et celles et observent le jeûne, ceux et celles qui sont chastes, ceux et celles qui invoquent souvent le Nom du Seigneur, à tous et à toutes, Dieu a réservé Son pardon et une magnifique récompense. » Coran 33.35

Elle fut parmi les femmes savantes de son époque et nous lui devons d'avoir rapporté un certain nombre de hadiths du Prophète recensés par les traditionnistes Tirmidhî, Nisâ'î et Ibn Mâja.

Après la disparition de l'Envoyé de Dieu, Um Amâra ne s'arrêta pas pour autant de servir l'Islam ! Âgée de plus de soixante ans, elle partit avec l'armée dirigée par Khalîd ibn Al-Walîd combattre un homme qui se présentait prophète, Musaylima et ses partisans. Elle n'agit pas par esprit de vengeance, bien que l'imposteur fût l'assassin de son fils Habib, mais uniquement pour défendre l'Islam menacé par
de telles prétentions, risquant de soulever les tribus arabes nouvellement islamisées.

Elle participa donc à la Bataille d'Al-Yamâma où elle perdit un bras lors des combats et, après la victoire, elle revint à Médine auréolée de gloire. Très modeste, elle ne s'en soucia guère, son seul but étant la satisfaction de Dieu. Elle termina ses jours paisiblement, dans la dévotion et dans l'espoir de rejoindre le Prophète au Paradis.

En effet, un jour, l'Envoyé de Dieu lui dit ainsi qu'à sa famille : « Que Dieu vous accorde Sa miséricorde ô membres de cette famille ! » Um Amâra lui dit : « Ô Messager de Dieu ! Invoque Dieu pour que nous soyons avec toi au Paradis ! » Le Prophète invoqua alors : « Mon Dieu, fais qu'ils soient mes Compagnons au Paradis. »

Que Dieu soit satisfait de Um Amâra.

 

 

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Les premières femmes de l'Islam "As-Sahabiyat"

Les premières femmes de l'Islam 16,00€

 


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